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Test grandeur nature à Clavier du système d'alertes en cas d'urgence: "C'est pratique, on peut agir en conséquence"

Un an après le lancement du système BE-Alert, qui permet d'avertir la population en cas de situations d'urgence par SMS, message vocal ou email, 403 des 589 villes et communes belges (soit 70%) ont adhéré à la plateforme, indique le SPF Intérieur jeudi dans un communiqué. L'année dernière, le système a été activé à 26 reprises. Aujourd'hui, un test grandeur nature a été effectué dans la commune de Clavier.

En quelques secondes, en cas de catastrophe le sms est envoyé. Estelle, une habitante de Clavier n’a plus qu’à consulter son portable pour recevoir l’information.

"En cas d'inondations après des orages ou si tout d'un coup, l'eau est polluée, par exemple, comme on n'est pas toujours en train d'écouter les informations et bien, là, on a directement l'information et peut agir en conséquence", estime-t-elle.

A Clavier, une petite commune rurale, plus de 170 sur 4500 citoyens ont reçu ce matin ce test "BE-Alert", par sms ou message vocal.

La commune peut géolocaliser puis informer en temps réel la population à partir de cette plateforme personnalisable … C'est un outil très précieux avec des particularités.

Isabelle Garroy, employée à la commune de Clavier: "Si l'incident ne concerne qu'une partie de notre population, on sélectionne une zone géographique qui permet de ne toucher que ces personnes dans cette zone-là", détaille-t-elle.

Le coûts téléphoniques sont à charge de la commune. La décision d’envoyer la campagne est prise par le bourgmestre. Pour celui-ci, c'est une procédure importante à adapter. Philippe Dubois, bourgmestre de Clavier:"Je crois qu'il faut inciter toutes les communes à s'inscrire à be alerte, pour justement en cas de phase provinciale, on puisse avoir une information qui dépasse les frontières de nos communes, puisque malheureusement, les catastrophes ne sont pas limités territorialement."

Mise en place depuis 1 an, plus de 70% des communes belges se sont inscrites au système BE-Alert.

Antoine Iseux travaille au centre de crise fédérale. Il explique pourquoi ce système devrait s'étendre davantage dans les communes:  "On va essayer au maximum une fois par an, d'impliquer un maximum de communes pour avoir un fort impact. Puisque l'intérêt d'un tel test est de tester nos procédures mais aussi de conscientiser les citoyens à l'importance d'être alerté et de s'inscrire à ce système."

La base de données ne cessent d’augmenter. Elle compte aujourd’hui 130 communes et plus de 300.000 citoyens.

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