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Les donuts ont de plus en plus la cote chez nous: quelle est la recette de ce succès?

On en voit fleurir un peu partout : les boutiques de donuts ont la cote ! Depuis longtemps apprécié aux Etats-Unis, le beignet troué s’installe petit à petit en Belgique. Mais pourquoi est-il si attractif ? Quelle est la recette de son succès ? On vous explique tout.

De toutes les couleurs, de tous les goûts… mais avec une forme unique et invariable : le donut commence à faire son trou en Belgique. A Bruxelles, Royal Donuts a ouvert depuis 6 mois. Au menu : des dizaines de déclinaisons de beignet. "Les bests sellers, nous avons les royal bowl fourré au Bueno… C’est un produit qui cartonne en ce moment. On peut en faire 200 par jour, ils partiront. Il y a le royal bowl fourré nutella, il y a le fourré caramel…", détaille Ahmed Temsamani, le gérant de la boutique Royal Donuts.

Des goûts plus chocolatés et sucrés les uns que les autres qui sont inspirés du modèle américain. "La mode vient d’arriver en Belgique, ça existe depuis des années aux Etats-Unis, tout le monde le sait. Il y a un engouement derrière ça aujourd’hui, c’est incroyable. Nous-mêmes on a été surpris", poursuit Ahmed Temsamani.

On mise beaucoup sur l'esthétique

La chaîne possède déjà une vingtaine de magasins dans le pays et compte doubler ses enseignes d’ici 2023. "Je vais casser les Oreos à chaque fois et je vais les placer sur le donut. Le plus important, c’est que ce soit visuel. On mise beaucoup sur l’esthétique", explique Yousra Ghelal, une employée chez Royal Donuts.

Des arguments visuels qui fonctionnent parfaitement. "Ça donne envie hein, lance un client. Visuellement, ça donne vraiment envie de manger le donut. C’est beau, il y a plein de couleurs."

"Si vous aimez peut-être les fruits, vous pouvez trouver tout ce que vous voulez. C’est pareil pour le chocolat : vous avez chocolat blanc, au lait, chocolat noir… Oui, vous avez vraiment beaucoup de choix", confie un autre client.

Un nutri-score très peu reluisant

Beau, bon, ludique… Mais aussi très gras et très sucré. "Quand on a quelque chose de très sucré, de très gras, ça donne une certaine palatabilité. Ça veut dire quoi ? Ça donne de l’onctuosité, de la saveur, du plaisir à manger", explique Serge Pieters, Président de l'Union Professionnelle des diététiciens.

Oui mais voilà : le revers du donut, c’est un nutri-score peu reluisant. Deux beignets contiennent environ trois carrés de beurre et trois à quatre morceaux de sucre. "C’est une masse de calories. Ça représente à peu près 400 calories, donc à peu près 6 km de course à pied", poursuit Serge Pieters.

C’est à cause de ce gros manque de finesse que le donut a longtemps été boudé par les pâtissiers européens. Mais aujourd’hui, le beignet en forme de O tente d’acquérir ses lettres de noblesse.

Chez COCO Donuts, une autre boutique bruxelloise, tout est fait maison. "Le process de la pâte à donut, ça nous prend à peu près 24 heures : mélanger tous les ingrédients, la pétrir et ensuite faire les formes de donut. Les laisser reposer et enfin les frire au petit matin vers 5 heures", développe la co-gérante, Joséphine Bonnigal.

Et sur cette base, les pâtissiers peuvent ensuite laisser libre cours à leur créativité. Des possibilités infinies mais à consommer avec modération donc… malgré la tentation gourmande !

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