Accueil Actu

"Dignes, Dingues, Donc...": Véronique Sanson en famille à l'Olympia

Jusqu’au 23 décembre, Véronique Sanson est de retour à l’Olympia, sa salle fétiche, pour une série de concerts à guichets fermés, une occasion d’inaugurer sur scène son dernier album studio "Dignes, dingues, donc… " dans les bacs depuis le 4 novembre.

A 68 ans, Véronique Sanson aborde ce nouveau show inauguré le mois dernier salle Pleyel avec une énergie communicative et une voix intacte, faisant la part belle à ses quatorze musiciens et choristes, dont un quatuor à cordes dirigé par la violoniste Anne Gravoin, formant tous un joyeux big band.

Elle offre sa première partie à son fils, Christopher Stills, né de son union avec Stephen Stills.

Égrenant anciens et nouveaux titres, la chanteuse, l’une des vedettes des prochains Printemps de Bourges et Francofolies de La Rochelle, revient revigorée, convoquant le groove, la pop, le blues et même le jazz manouche pour célébrer l'amour et le passé mais aussi évoquer l'alcool et la mort.

"Vous n’imaginez pas le bonheur que vous m’offrez. Vous retrouver est un cadeau! Je vais vous emmener en voyage!", annonce dès le début du concert Véronique Sanson qui surgit, radieuse, en queue de pie noire et blanche.

"Je trouve qu’une chanson ne prend vie que quand on la chante devant des gens", ajoute-t-elle, en faisant découvrir ses nouveaux titres dont "Et je l'appelle encore", morceau de bravoure de son dernier opus dans lequel piano et cordes s'entremêlent, en hommage rendu à sa mère disparue il y a dix ans.

Avec "Dignes, dingues, donc…", Véronique Sanson s’offre un nouveau titre pop-rock, dans le droit fil de son répertoire de ses "années américaines", entre 1972 et 1980.

Ses tubes de toujours demeurent des valeurs sûres, repris en chœur par le public, dont "Besoin de personne", "Rien que de l’eau", "Vancouver", "Ma Révérence", "Ma Drôle de vie"…

Ses nouveaux titres font tout autant mouche, comme "L’Écume de ma mémoire", chanson matinée de mélancolie et dédiée aux amours de sa vie : "Ils sont l’écume de ma mémoire/Une particule du temps qui va/Une étoile qui sonne le glas".

Plusieurs fois, la chanteuse invite ses musiciens à se lancer dans de flamboyants solos. Au piano, Véronique Sanson rend ensuite hommage à Simone Veil avec "Vols d’horizons", titre de 2010 sur la condition féminine.

Pour les rappels, l’éternelle "Amoureuse" choisit d’autres incontournables comme "Bernard song's", "Toute une vie sans te voir" et "Bahia". Après l’Olympia, Véronique Sanson retrouvera la scène dès le 2 février avec une trentaine de dates dans les Zéniths et grandes salles en régions, avant les festivals de l’été.

À la une

Sélectionné pour vous