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La Bourse de Paris veut croire quoi qu'il arrive à un Brexit négocié (+0,21%)

La Bourse de Paris a terminé légèrement dans le vert (+0,21%) lundi, les investisseurs tablant sur une issue in fine positive au Brexit en dépit du refus du Parlement britannique de voter ce lundi sur l'accord négocié avec l'UE.

L'indice CAC 40 a pris 12,10 points à 5.648,35 points, dans un volume d'échanges modéré de 3,3 milliards d'euros. Vendredi, il avait fini en repli de 0,65%.

La place parisienne a ouvert quasiment inchangée avant de progresser modérément.

"Tout ce qui survient de négatif sur cette question du Brexit, comme aujourd'hui le fait qu'il n'y ait pas de nouvelle motion représentée, le marché ne veut pas l'intégrer négativement dans ses prix", a résumé auprès de l'AFP Alexandre Baradez, un analyste de IG France.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est vu refuser lundi un vote du Parlement sur l'accord de Brexit décroché la semaine dernière à Bruxelles, prolongeant la confusion à dix jours de la date prévue pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Il faudra donc attendre l'étude des textes d'application, plus complexes, pour savoir si le Parlement britannique donne son feu vert au compromis, compliquant la tâche des Européens qui doivent se prononcer sur un possible nouveau report du divorce.

Les investisseurs ont quand même l'impression "que ce qui s'est passé la semaine dernière, le fait que l'Union européenne ait validé l'accord, était une des étapes les plus importantes à passer", a ajouté M. Baradez.

"Pour l'instant, le marché ne veut pas vendre quelque chose qui semble être toujours à portée de main", selon lui.

Au-delà du Brexit, les investisseurs ont pu être rassurés par les derniers développements positifs concernant les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine.

"Un élément à mi-journée est venu un petit peu accélérer la tendance (haussière): les propos de Larry Kudlow, le conseiller économique de la Maison Blanche, qui a indiqué que si l'accord de phase 1 se passait bien (avec Pékin), cela permettrait de lever la hausse des taxes prévue en décembre sur la Chine", a poursuivi M. Baradez.

Samedi, le principal négociateur chinois Liu He qui a rang de vice premier-ministre, a affirmé que Pékin et Washington avaient réalisé "un progrès substantiel" dans la recherche d'un accord commercial.

La séance a en outre été dépourvue de données macroéconomiques majeures.

  1. Euronext CAC40

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