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DIRECT - Guerre en Ukraine: les défenseurs de Marioupol "combattront jusqu'au bout"

Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions: le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

DIRECT RTL INFO

15h48 - Les défenseurs de Marioupol "combattront jusqu'au bout"

Les derniers défenseurs ukrainiens de Marioupol tiennent toujours des secteurs de la ville et ils "combattront jusqu'au bout", a déclaré le Premier ministre Denys Chmygal, dans une interview diffusée dimanche par la chaîne américaine ABC. "Non, la ville n'est pas tombée. Nos forces militaires, nos soldats y sont toujours. Ils combattront jusqu'au bout. A l'heure où je vous parle, ils sont toujours dans Marioupol", a assuré M. Chmygal.

15h37 - Les forces ukrainiennes continuent de défendre Marioupol

Les troupes ukrainiennes continuent de défendre Marioupol, a fait savoir dimanche le maire de la ville portuaire ukrainienne stratégique, selon CNN, en réponse à l'appel du ministère russe de la Défense à la reddition des derniers militaires ukrainiens.

La Russie a exhorté dimanche les militaires ukrainiens de Marioupol, assiégée par les forces russes, à cesser les hostilités et à déposer les armes à partir de 06h00 heure de Moscou (05h00 heure belge) et a assuré que leur vie serait garantie. "Samedi soir, les occupants (russes) ont annoncé qu'ils donneraient aux troupes (ukrainiennes) la possibilité de se rendre", a déclaré le maire de Marioupol, Petro Andrushchenko sur le réseau social Telegram. "Mais aujourd'hui, nos défenseurs restent encore sur le terrain", a-t-il indiqué.

Samedi soir, une grande partie de la Marioupol était aux mains des Russes. Les forces ukrainiennes se seraient retranchées dans une usine sidérurgique à l'est de la ville, au bord de la mer d'Azov. Selon la Russie, il s'agit de membres du bataillon nationaliste et "fasciste" Azov, ainsi que de mercenaires étrangers. M. Andrushchenko a balayé ces allégations. Des troupes ukrainiennes sont présentes dans la ville portuaire, selon lui. La chaîne américaine CNN a souligné qu'elle n'était pas en mesure de confirmer ces informations. 

15h30 - Cinq morts dans une série de frappes sur Kharkiv, grande ville du nord-est (secours)

Au moins cinq personnes ont été tuées et 13 blessées dimanche dans une série de frappes sur Kharkiv, grande ville du nord-est de l'Ukraine, qui ont provoqué des incendies, ont annoncé les services de secours à l'AFP. Des journalistes de l'AFP ont entendu deux salves de tirs et vu cinq incendies se propager dans des quartiers résidentiels du centre de Kharkiv. Des camions de pompiers traversaient la ville dans toutes les directions pour atteindre les appartements en feu. Dans les instants qui ont suivi les frappes, un sentiment de panique était perceptible dans les rues, les piétons fuyant et les voitures quittant les lieux à toute vitesse.  À un endroit, l'AFP a vu un manteau taché de sang à côté d'une flaque de sang frais sur le sol. Un habitant a déclaré avoir entendu entre six et huit missiles tomber. 

10h21 - La Russie affirme avoir "détruit" une usine militaire près de Kiev

Le ministère russe de la Défense a annoncé dimanche avoir bombardé une usine militaire aux abords de Kiev, alors que Moscou intensifie ses attaques contre la capitale ukrainienne. "Durant la nuit, des missiles de haute précision lancés par des avions ont détruit une usine de munitions près de Brovary dans la région de Kiev", a indiqué le ministère dans un communiqué sur sa chaîne Telegram.

9h56 - Faute d'accord avec les Russes, aucun couloir humanitaire dimanche, selon Kiev

Les autorités ukrainiennes ont annoncé dimanche la suspensions des couloirs humanitaires pour l'évacuation des civils de l'Est de l'Ukraine, faute d'accord avec l'armée russe sur un arrêt des tirs.

"Ce matin, nous n'avons pas réussi à négocier un cessez-le-feu sur les itinéraires d'évacuation avec les occupants. C'est pourquoi, malheureusement, nous n'allons pas ouvrir de couloirs humanitaires aujourd'hui", a indiqué sur Telegram la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk.

6h33 - Situation "inhumaine" à Marioupol

La situation dans le port stratégique de Marioupol est "inhumaine", a déclaré samedi soir le président ukrainien, appelant les Occidentaux à fournir "immédiatement" les armes lourdes qu'il réclame depuis plusieurs semaines, tandis que la Russie affirme contrôler la quasi totalité de la ville et lance à ses derniers défenseurs un nouvel appel à déposer les armes. "La situation à Marioupol reste aussi grave qu'elle est possible de l'être. Tout simplement inhumaine", a lancé Volodymyr Zelensky dans un message vidéo. "C'est ce que la Fédération de Russie a fait. A fait délibérément. (...) La Russie essaie délibérément de détruire quiconque se trouve à Marioupol", dans le sud-est de l'Ukraine.

Selon lui, il n'existe que "deux options": "Soit les partenaires fournissent à l'Ukraine toutes les armes lourdes nécessaires, les avions et, sans exagération aucune, immédiatement" pour "réduire la pression sur Marioupol et lever le siège" de cette ville habitée par 441.000 personnes avant l'invasion le 24 février.

4h59 - La Russie affirme avoir abattu un avion rempli d'armes occidentales

Les défenses antiaériennes russes auraient abattu samedi un avion transportant des armes en provenance de l'Occident près de la ville ukrainienne d'Odessa, selon les déclarations du porte-parole du ministère de la Défense à l'agence de presse russe TASS.

D'après cette source, il s'agissait d'un envoi important. Le responsable n'a donné aucun autre détail, si ce n'est qu'il s'agissait d'un avion de l'armée de l'air ukrainienne. Cette information n'a toutefois pas pu être vérifiée de manière indépendante. L'Ukraine a reçu des livraisons massives d'armes de ses alliés occidentaux depuis le début de l'invasion russe, le 24 février. Le président Volodymyr Zelensky a déclaré samedi soir que beaucoup plus d'armes étaient nécessaires pour gagner la guerre.

4h39 - La Russie garantit la vie aux soldats ukrainiens de Marioupol qui se rendent 

La Russie a exhorté dimanche les militaires ukrainiens de Marioupol, ville portuaire de l'est du pays assiégée par les forces russes, à cesser les hostilités et à déposer les armes à partir de 06h00 heure de Moscou (05h00 heure belge) et a assuré que leur vie serait garantie. C'est ce qu'a annoncé le chef du centre de contrôle de la Défense nationale russe, le colonel général Mikhaïl Mizintsev, selon l'agence de presse officielle Tass.

Le site stratégique de Marioupol, sur la mer d'Azov, est l'un des principaux objectifs des Russes dans leur effort pour prendre le contrôle total de la région du Donbass et former un corridor terrestre à l'est du pays à partir de la péninsule de Crimée annexée.

2h22 - Environ 1.450 personnes évacuées samedi des zones assiégées en Ukraine

Environ 1.450 personnes ont été évacuées des zones assiégées par la Russie en Ukraine samedi, a annoncé Kiev dans la nuit.

Quelque 1.380 personnes ont ainsi été amenées à Zaporijia depuis différentes villes du sud et de l'est du pays, selon une annonce faite sur Telegram. Parmi eux se trouvaient 170 personnes originaires de la ville portuaire de Marioupol, gravement touchée et en grande partie détruite. Dans la région de Louhansk, 68 personnes ont été mises en sécurité. Une évacuation prévue de la ville de Lyssytchansk n'a par contre pas pu avoir lieu en raison d'un "bombardement massif". Dans le même temps, Moscou a déclaré que "malgré les obstacles causés par Kiev", environ 15.800 personnes ont été évacuées vers la Russie depuis les régions ukrainiennes assiégées en 24 heures, sans l'intervention des autorités ukrainiennes. Depuis des semaines, Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de saboter l'évacuation des civils. Des affirmations qui ne peuvent être vérifiées de manière indépendante.

23h39 - Moscou affirme avoir débarrassé Marioupol des troupes ukrainiennes

Le ministère russe de la Défense affirme avoir "complètement nettoyé" Marioupol. Les agences de presse étatiques Tass et RIA ont ainsi annoncé samedi soir qu'aucune troupe ukrainienne n'est active dans la zone urbaine de la ville portuaire. Seuls quelques membres du bataillon Azov, qui se sont retranchés dans un complexe industriel, résistent encore, mais ils sont complètement coupés du monde extérieur, selon les déclarations de la Russie.

A en croire Moscou, 23.367 soldats et mercenaires ukrainiens ont été éliminés au total depuis le début de la guerre, le 24 février dernier. Parmi eux se trouvaient des membres de l'armée ukrainienne, de la Garde nationale et des mercenaires étrangers, a déclaré samedi le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov. Selon la même source, de toutes ces victimes, 4.000 personnes ont été tuées dans la seule ville de Marioupol, qui est en grande partie en ruines. Près de 1.500 soldats se seraient en outre rendus à ce jour, a-t-il ajouté, sans pouvoir cependant apporter la preuve de ses affirmations. L'Ukraine donne, elle, un chiffre bien inférieur pour les pertes dans ses propres rangs, le président Volodymyr Zelensky ayant déclaré dans une interview publiée vendredi qu'entre 2.500 et 3.000 soldats ukrainiens avaient été tués dans le conflit jusqu'à présent. Le président ukrainien avait, dans le même temps, évalué le nombre de morts du côté russe à environ 20.000. Moscou, pour sa part, continue de quantifier ses propres pertes à environ 1.350. Kiev avait précédemment indiqué que la situation à Marioupol était "très difficile" et que la crise humanitaire ne faiblissait pas. 

21h59 - Zelensky appelle le monde à "se préparer" à une possible attaque nucléaire russe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi le monde à "se préparer" pour l'éventuelle utilisation par la Russie de ses armes nucléaires, lors d'un entretien avec plusieurs médias ukrainiens.

"Nous ne devrions pas attendre le moment où la Russie décidera d'utiliser ses armes nucléaires. Nous devons nous préparer pour cela", a-t-il déclaré au cours de cette interview retransmise par six sites d'information ukrainiens, ainsi que par la présidence ukrainienne sur Telegram. Il faut "des médicaments (contre les radiations), des abris antiaériens", a-t-il affirmé. "Il faut leur parler, signer des traités, sévir économiquement. (Les Russes) peuvent utiliser n'importe quelle arme, j'en suis convaincu."

 

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