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Premier discours de Joe Biden en tant que président des Etats-Unis: "La démocratie l'a emporté"

Joe Biden a prêté serment mercredi à Washington, face au président de la Cour Suprême John Roberts et la main posée sur sa Bible familiale de 127 ans, devenant ainsi le 46e président des Etats-Unis.

"La démocratie l'a emporté", a affirmé le président américain nouvellement investi Joe Biden dans son discours inaugural, mercredi, saluant une journée "d'espoir" pour l'Amérique. "La volonté du peuple a été entendue et la volonté du peuple a été respectée", a-t-il affirmé quelques minutes après avoir prêté serment pour devenir le 46e président des Etats-Unis.

Joe Biden a également appelé l'Amérique à "l'unité" durant son allocution de 21 minutes, et promis d'être le président de tous les Américains. Dans une mise en garde contre l'arrivée de "la phase la plus dure et la mortelle" de la pandémie, le nouveau président a appelé les Américains à mettre de côté leurs différences pour faire face à ce "sombre hiver". "Nous nous en sortirons ensemble", a-t-il assuré, avant de faire observer une minute de silence en hommage aux 400.000 "mères, pères, maris, épouses, fils, filles, amis, voisins et collègues" tués par le Covid-19.

Articuler les désaccords dans une démocratie fragilisée

Le nouveau président a en outre exhorté les Américains à rejeter la manipulation des faits, dans une référence à son prédécesseur Donald Trump, qui a nié pendant des semaines le résultat de l'élection présidentielle et popularisé l'expression "fake news". "Tous les désaccords ne doivent pas mener à la guerre totale. Et nous devons rejeter la culture où les faits eux-mêmes sont manipulés, et même inventés", a-t-il lancé. "Il y a la vérité et il y a les mensonges, les mensonges prononcés pour le pouvoir et pour le profit. Et chacun d'entre nous a le devoir et la responsabilité, en tant que citoyens, qu'Américains, et particulièrement en tant que dirigeants, (...) de défendre la vérité et de combattre les mensonges", a-t-il ajouté.

Des ennemis désormais nationaux: le suprématisme blanc et le terrorisme

Joe Biden a aussi promis de "vaincre" le "suprémacisme blanc" et le "terrorisme intérieur", deux semaines après les violences au Capitole. "On voit surgir aujourd'hui l'extrémisme politique, le suprémacisme blanc et le terrorisme intérieur", a-t-il noté. "Nous devons les affronter et nous allons les vaincre", a-t-il lancé. "Un jour nouveau se lève sur l'Amérique", avait tweeté peu avant celui qui est devenu à 78 ans le président le plus âgé au début de son mandat.

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