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À Bruxelles, le Covid Safe Ticket est en vigueur depuis une semaine: comment cela se passe-t-il?

Le Covid Safe Ticket est en vigueur depuis une semaine à Bruxelles. Selon la fédération de l’Horeca, cette première semaine est positive. Les retours du terrain sont satisfaisants même si la charge de travail augmente en cas d’affluence.

Claude et ses amis sont les habitués d'un restaurant grec situé à Etterbeek. Ils ont presque tous reçu leur 3e dose de vaccin. Pour eux, montrer leur Covid Safe Ticket n'est pas une contrainte. C'est même une aubaine. "On en profite et on met les bouchées doubles", dit-il avec une pointe d’humour. "Jeudi, j’ai été au resto, je suis au resto aujourd’hui et demain je vais au resto", plaisante-t-il. 

"Je viens de passer 10 jours en France où il fallait le montrer même pour prendre un verre en terrasse. C’est comme ça, il faut s’y faire", ajoute une cliente pour qui ça ne pose "aucun problème".

La mesure est globalement bien acceptée par les clients. Mais le gérant admet qu'il est parfois obligé de refuser de la clientèle. "Parfois, les gens viennent à 4. L'un d'entre eux n'a pas le CST. Donc on est obligé de refuser", nous explique Ioannis Anastassiou.

"Il y a des clients qui vont sortir directement leur CST, d’autres qui l’ont déjà imprimé et plastifié. Parfois on est obligé de leur rappeler, certains ne sont pas encore habitués"détaille Jérémie Roubeau, assistant manager d'un restaurant. 

Une charge de travail qui augmente

Selon la Fédération Horeca à Bruxelles, la première semaine est positive. Les retours du terrain sont satisfaisants même si la charge de travail augmente en cas d’affluence.

Depuis le 1er octobre, les visiteurs des maisons de repos doivent également présenter leur pass sanitaire. Là aussi, le bilan de cette première semaine est positif. "Il y a une exception où il y a eu un incident violent avec une famille à qui on devait légalement refuser l’entrée qui a cassé une porte. On a dû faire appel à la police", note pour sa part Vincent Frédéricq, secrétaire général de la Fédération des maisons de repos de Belgique. Il ajoute que "pour le reste, les gens sont normalement bien élevés et ça se passe relativement bien."

Les maisons de repos craignent cependant que la charge de travail s'intensifie lors des week-ends et des périodes de fêtes. Elles ont demandé un budget supplémentaire au ministre de la Santé compétent. Cette demande n’aurait pas abouti pour l’instant.

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