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Déconfinement: la ville de Fleurus n'organisera pas sa rentrée malgré les décisions du Conseil National de Sécurité

Le Conseil National de Sécurité (CNS) a jeté les bases de la stratégie de déconfinement que suivra la Belgique le 25 avril dernier. C'est un déconfinement progressif qui a été annoncé. 

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La première a commencé le 4 mai avec la reprise de l'activité industrielle et économique B2B (c'est-à-dire entre entreprises) et se poursuivra le 11 mai avec la réouverture des commerces tous secteurs confondus, moyennant des conditions strictes d'accès aux magasins

La deuxième phase commencera le 18 mai avec un secteur majeur: l'enseignement. La reprise des cours sera là encore progressive, limitée à trois années d'étude par niveau d'enseignement primaire et secondaire et pour un nombre de jours par semaine à déterminer. La priorité sera accordée aux 6e primaire et 6e secondaire, soit les années certifiantes. Le nombre d'élèves par classe sera limité à 10, les plus de 12 ans ainsi que les enseignants devront porter un masque et les locaux devront être nettoyés quotidiennement.

Une reprise pas conciliable avec le respect des conditions sanitaires

La ville de Fleurus a cependant décidé de s'affranchir de ces décisions prises par le CNS. "En parfaite concertation avec les acteurs de terrain, le Collège communal a conclu qu'il n'était pas opportun de reprendre les leçons au sein des écoles communales de l'entité", peut-on lire dans un communiqué.

Les autorités locales expliquent que la reprise des activités n'est pas conciliable avec le respect des conditions sanitaires imposées. De plus, la ville assure que la plupart des parents ne souhaitent pas remettre leurs enfants à l'école. "Il y aurait donc une rupture d'égalité entre les enfants qui sont invités à reprendre l'école, ceux qui sont laissés à la maison et ceux dont les parents n'entendent pas les remettre en milieu scolaire", justifie la Ville. 

Dans le RTL INFO 19h, le bourgmestre Loïc D'haeyer a expliqué que l'accueil des enfants était cependant maintenu pour les parents dont la garde est impossible. Quant à la reprise des cours en septembre, une réévaluation de la situation devra se faire à ce moment-là en fonction des conditions sanitaires et des moyens mis en œuvre. 

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