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"C'est diabolique": la performance de Sam Smith aux Grammy Awards critiquée

Ce dimanche 5 février a eu lieu la prestigieuse cérémonie des Grammy Awards. Lors de l'évènement l'artiste britannique Sam Smith et la chanteuse allemande Kim Petras ont reçu la récompense de la meilleure prestation vocale pop. Un prix plus que symbolique, puisque Kim Petras est devenue la première femme transgenre à recevoir un Grammy. Sam Smith, artiste non-binaire, a donc laissé sa comparce recevoir le prix. Pour fêter cette victoire de la communauté LGBTQ+, le duo a interprété son titre "Unholy", qui leur a permis de remporter le prix. Mais la prestation n'a pas été au goût de tout le monde... 

"C'est.. diabolique" 

La prestation se voulait "provocatrice". La chanteuse Madonna, elle aussi connue pour ses prestations clivantes, a d'ailleurs introudit le duo de cette façon "Êtes-vous prêts pour une petite polémique ? Voici ce que j’ai appris après quatre décennies passées dans la musique. S’ils disent de vous que vous êtes choquants, scandaleux, gênants, problématiques, provocateurs ou dangereux, vous êtes sur la bonne voie". On y voit Sam Smith habillé tout de rouge avec des cornes de diable. La scénographie, à dominance rouge, rappelait "l'enfer": des danseuses en cuir se produisaient sur des cages, des flammes sortaient de la scène. Un spectacle impressionnant pour la cérémonie.

 

Bien que le public ait été très content de la prestation, la droite américaine, elle, n'a pas tardé à réagir négativement. Sur les réseaux sociaux, on peut lire ce message de Ted Cruz, membre du parti républicain "C'est... diabolique". D'autres ont même qualifié la prestation de "dégénérée".  

 

Après Lil Nas X, Sam Smith se fait donc épingler à son tour. Pourtant, utiliser l'esthétique chrétien et les iconographies diaboliques n'est pas un phénomène nouveau. On peut à ce titre rappeler les clips "Judas" ou "Alejandro" de Lady Gaga, qui avaient eux aussi à l'époque choqués certains croyants et la droite américaine. La pionnière dans le domaine, c'est bien Madonna. À de nombreuses reprises, la chanteuse a détourné l'esthétique religieux pour ses clips ou ses décors scéniques. 

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