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L'émission n’a même encore été diffusée qu'elle fait déjà polémique. Le principal intéressé se défend.
C'est la bande-annonce de l'émission qui a mis le feu aux poudres: dans Les Recettes Pompettes, Monsieur Poulpe reçoit une célébrité et l'invite à cuisiner tout en le faisant boire des shots de vodka. Au Canada, l'émission connait un franc succès et elle débarque en France avec cette première avec Stéphane Bern. Elle doit être diffusée sur YouTube le 8 avril, mais Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA) s'est indignée.
Une demande d'interdiction de diffusion a été introduite auprès des ministres français de la Santé et de la Culture pour "faire cesser immédiatement ces émissions dégradantes qui incitent les jeunes à l'ivresse". D'après cette association qui regroupe des professionnels et bénévoles, cette émission est "une apologie de la biture sur YouTube".
Stéphane Bern a réagi à ces accusations ce matin sur nos confrères français de la radio RTL: "J'ai du mal à comprendre quand ces ligues de vertu maintenant, lèvent des barricades et commencent à dire que j'incite les jeunes à boire de l'alcool... Est-ce que franchement il y a besoin de moi pour inciter les jeunes à boire de l'alcool ?", s'est-il demandé.
"Je ne bois pas, je ne fume pas"
Il a expliqué qu'il fallait peut-être voir l'émission avant de juger: "Je ne bois pas dans la vie et je ne fume pas non plus. Ce qui est incroyable, c'est de voir qu'on ne peut plus rien faire en France ! Tous ceux qui me jugent n'ont même pas regardé complètement l'émission sur Internet."
Il confie d'ailleurs que le but de ces verres d'alcool, c'est de mettre l'invité à l'aise pour qu'il se livre. D'ailleurs, il trouve que cette émission est "bonne enfant, charmante, tendre et parfois émouvante". Il est même choqué par les accusations de l'ANPAA: "À aucun moment on ne fait l'apologie de la consommation d'alcool, dit-il encore. Je crois que cette association a simplement voulu m'utiliser ou utiliser cette Recette pompette pour se faire de la publicité, je trouve ça scandaleux", a conclu Stéphane Bern.
