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Marc Wilmots continue de livrer les secrets de son passage à la tête des Diables Rouges. Celui qui a entraîné notre génération dorée lors du Mondial au Brésil et de l'Euro 2016 a confié, sur le plateau de La Tribune, qu'il avait parfois eu besoin de taper du poing sur la table. Rien de grave, mais cela concernait notamment un certain Michy Batshuayi, qui avait visiblement la tête en l'air à ses débuts en sélection.
"Il arrivait en retard", a d'abord admis Marc Wilmots, évoquant quelques arrivées tardives aux entraînements lors de ses premières trêves internationales. "Ce n’est pas un problème, mais il y a une manière de le gérer. Moi ça a été très simple, je ne l’ai pas sélectionné une fois", a-t-il enchaîné. Histoire de lui apprendre une leçon, il l'a donc temporairement écarté. "En septembre il vient, il arrive trois ou quatre fois en retard sur les dix jours, je ne le sélectionne pas en octobre, mais je le sélectionne en novembre. Je lui ai juste dit 'tu as compris maintenant ?' et puis il était à chaque fois un quart d’heure à l’avance dans le bus. Il avait compris, c’était fini. Un exemple et c’était réglé", a conclu Wilmots.
Michy Batshuayi, actuellement à Fenerbahçe, a depuis lors pris une place importante dans l'effectif, même s'il est aujourd'hui encore derrière Romelu Lukaku dans la hiérarchie, en lutte avec Lois Openda.
