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Coronavirus en Belgique: à l'arrêt, notre championnat de football pourrait aussi être bouleversé la saison prochaine

La Pro League de football est totalement à l'arrêt. Les clubs ne désirent pas reprendre la compétition cette semaine, pas plus que Mehdi Bayat, le président de l'Union belge, qui s'interroge déjà sur la forme du prochain championnat.

Quel est l'avenir de notre compétition nationale de football ? La question s'est posée de nombreuses fois et la Pro League s'est exprimé en faveur d'un arrêt définitif de la compétition. La décision finale à ce sujet est attendue pour le 24 avril, alors que l'UEFA avait menacé nos clubs d'exclusion des coupes d'Europe.

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Diverses formules avaient été envisagées: jouer la dernière journée sans les play-offs, jouer la finale de la Coupe de Belgique... Mais y-a-t-il une chance que le championnat reprenne ? "Je pense que, vu la situation dans laquelle nous sommes, il sera difficile d'envisager de la terminer", nous précise immédiatement Mehdi Bayat, le président de l'Union belge. "Les clubs nous ont fait un appel du coeur, en disant qu'il était temps d'arrêter pour avoir un message clair auprès de toutes les personnes qui, de près ou de loin, gravitent autour du football. La situation sanitaire, aujourd'hui, est plus importante que tout le reste".

Reste maintenant à penser à la saison prochaine. Concrètement, les clubs ont besoin de quatre semaines d'entraînement avant de pouvoir reprendre la compétition. Mais pas dans n'importe quelle condition. "Avant de pouvoir reprendre le championnat, il faut pouvoir s'entraîner et organiser des entraînements collectifs. Il est techniquement impossible de préparer une équipe avec des entraînements qui respecteraient la distanciation sociale", averti Mehdi Bayat. 

La reprise est initialement prévue au mois d'août, ce qui donnerait comme limite aux clubs une reprise des entraînements en juillet. Difficile à imaginer actuellement. Les doutes subsistent aussi sur les matchs en eux-mêmes. "Il faudra voir si l'on peut reprendre les matchs avec du public ou à huis-clos, ou une formule hybride qui permettrait de laisser un nombre limité de personnes dans les stades, avec un tiers, un quart ou 20% de la capacité, par exemple", nous précise Mehdi Bayat.

La situation du football, si elle n'est pas prioritaire, pose beaucoup de questions. Les clubs, eux, auront besoin de réponses le plus rapidement possible. 

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