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"Ce n'est pas normal !": la polémique autour de Mbappé continue et un journaliste français s'en prend à la star du PSG

Ce jeudi 6 avril, Kylian Mbappé a fait la une de l'actualité sportive en France après une sortie médiatique jugée déplacée. Alors que le Paris Saint-Germain avait lancé une campagne marketing pour ses abonnements en vue de la saison prochaine, le joueur français s'est plaint de ne pas avoir été mis au courant et de ne pas avoir donné son accord.

Il revendique son droit à l'image individuel. Il venait conclure sa diatribe en affirmant que "Le PSG est un grand club et une grande famille, mais il n'est pas le Kylian Saint-Germain". Problème : le linge sale se lave justement en famille, pas en public.

Cette sortie de Mbappé vient entacher un peu plus l'image de son club, qui n'avait vraiment pas besoin de ça. Depuis, les réactions des personnalités sportives françaises pleuvent.

On doit la dernière en date à Daniel Riolo. Jamais avare quand il s'agit de se montrer critique, le journaliste de RMC Sport s'en est donné à cœur joie.

"Que Mbappé pète un câble sur le résultat final, pourquoi pas. Mais qu’il vienne flinguer son club de cette façon sur les réseaux sociaux, ça n’a pas de sens. Il ne peut pas faire ça."

Il continue en pointant du doigt la démarche contradictoire du capitaine du PSG : "C’est très paradoxal, il dit : ‘je ne veux pas qu’on parle du Kylian Saint-Germain’ mais en faisant ça, il est le Kylian Saint-Germain parce qu’il est au-dessus du club au point de torpiller le club publiquement."

Daniel Riolo comprend le message, mais pas le messager : "Que le club mérite d’être torpillé publiquement parce que rien ne marche, c’est vrai. Mais que le joueur phare de l’équipe le dise, ce n’est pas normal." Avant de conclure : "La réaction est disproportionnée surtout qu’il (Mbappé) met en valeur le fait de contrôler l’image, les clips. Il n’a qu’à demander à voir le montage fini. Au final, il sait qu’il va faire ça et que c’est pour la campagne d’abonnement. Il pensait peut-être qu’il allait avoir d’autres gens, que ça allait être monté autrement."

Cette affaire n'a sans doute pas dit son dernier mot. 

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