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Une discipline qui dit merci... au covid-19: le gravel, ce "nouveau" sport qui fait rêver les cyclistes belges

Le gravel est une drôle de discipline. Tout le monde ne connaît pas ce sport. En apparence, les vélos de gravel sont comme les autres. Mais quand on y regarde de plus près, on comprend aisément la différence. Et pour cause, puisque la discipline doit permettre de rouler sur des parcours variables, accidentés, allant du bois à des portions plus habituelles, sans avoir à changer de monture ou à redoubler d'efforts.

C'est un bon moyen de pédaler pour ceux qui ont envie de s'éloigner des routes, mais sans passer par le VTT. "Pour moi, le gravel, c'est être proche de la nature, rouler dans les sous-bois, sur des parcours roulants", nous raconte Jérôme Gilbert, ancien coureur international, qui est aujourd'hui le gérant d'un magasin de vélos. Le matériel diffère donc légèrement de ce que l'on peut voir sur la route ou en VTT. Le pneu est légèrement plus large, le cadre plus long et le mono plateau rend les efforts plus accessibles. La fourche est aussi plus haute, permettant de supporter les bosses d'un parcours irrégulier.

Jusqu'ici très populaire aux États-Unis, le gravel s'invite de plus en plus régulièrement chez nous. Le tout grâce au covid-19, qui a ramené de nombreux citoyens sur les vélos, faisant naître un nouvel intérêt pour ce bon mix. "En termes de ventes, cela a triplé sur les trois dernières années", nous confirme même Benoît Baneux, vendeur de cycles. Même si cela a un coût. "Le prix de base pour un vélo pour se faire plaisir, c'est 1.500 euros, mais ça peut chiffrer jusqu'à 10.000 euros", nous confirme-t-il.

Preuve de la croissance de la discipline, l'UCI a organisé l'an dernier son premier championnat du monde, gagnée par Gianni Vermeersch, un Belge de 29 ans. Pas de quoi, encore, convaincre les stars du cyclisme. "Une partie du peloton est contre le gravel. Le parcours est assez compliqué que pour éviter ce genre de portions qui pourraient fausser la course en cas de crevaison", explique Lionel Syne, cycliste passionné et adepte du gravel.

La discipline est accessible aux amateurs comme aux professionnels. Un dépaysement total pour une balade mémorable. 

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  • "Le prix de base pour un vélo pour se faire plaisir, c'est 1.500 euros, mais ça peut chiffrer jusqu'à 10.000 euros" e Encore un sport qui n'est accessible qu'à ceux qui ont un bon salaire ou un très bonne pension ! Un sport de nantis, quoi !

    roger rabbit
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