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Les travailleurs des usines TotalEnergies dans le port d'Anvers reprendront le travail jeudi, à la suite d'une réunion de conciliation avec la direction, a indiqué le syndicat socialiste ABVV. Samedi dernier, une partie du personnel était entrée en grève de façon spontanée.
Une rencontre entre la direction et les syndicats a été organisée mercredi soir. Après de longues négociations, un compromis a été trouvé, peu après 03h00 du matin. Un accord a été conclu pour "reprendre les activités normales avec des horaires normaux" à partir de jeudi après-midi, et ce au moins jusqu'au mercredi 20 décembre.
Certaines parties du site ne seront toutefois pas encore totalement rouvertes. En revanche, les réquisitions vont cesser. Pour des raisons de sécurité, du personnel avait en effet été réquisitionné au cours des derniers jours, afin de respecter les normes de sécurité.
Une proposition de la direction sera soumise au vote dans les jours à venir. Ce n'est qu'en cas de majorité que la proposition sera effectivement mise en œuvre.
La cause de cette grève spontanée, menée sans préavis, se trouve dans une différence entre les conventions collectives des différentes usines de TotalEnergies présentes dans le port d'Anvers. Les travailleurs de la branche pétrochimique exigeaient les mêmes conditions de travail que leurs collègues de la raffinerie, située un peu plus loin.
"Les primes des travailleurs de la branche chimie sont inférieures à celles de la raffinerie", affirme Levi Sollie, de l'ABVV. "Lorsqu'il est apparu clairement que les conditions n'étaient pas égales, les travailleurs ont entamé une action spontanée. Total a ensuite réquisitionné certains travailleurs avec l'aide de la police et par l'intermédiaire du gouverneur de la province."
