Accueil Actu Belgique Economie

La Fédération des maisons médicales publie un catalogue de propositions et pistes d'action

Alors que les élections 2024 se profilent doucement à l'horizon, la Fédération des maisons médicales aligne une série de propositions et de pistes d'action dans son mémorandum publié jeudi, où les considérations humaines et financières occupent une place centrale.

Pour la fédération, si des politiques territoriales de réorganisation de la première ligne de soins (Plan social santé intégré à Bruxelles, Proxisanté en Wallonie) ont le mérite d'avoir été lancées au cours de cette législature, certaines évolutions (sociales) du système posent question.

Parmi elles, la dégradation des différents facteurs (conditions socioéconomiques, de travail, de logement et l'environnement) pesant sur la santé des citoyens, encore accentuée par la pandémie, la crise énergétique et l'inflation.

"Notre système de santé est trop gouverné par des principes de marché économique plutôt que de santé publique", pointe la fédération. En découle, en certains endroits, le développement d'une médecine à deux vitesses et une détérioration de la qualité des soins, d'autant plus que le secteur se voit confronté à une pénurie de personnel sans précédent.

Face à tous ces enjeux, la Fédération des maisons médicales plaide pour "le déploiement d'un système de santé qui prenne en compte et en charge les besoins primaires des citoyens dans leur environnement de vie, de façon globale, intégrée, continue, accessible et participative".

Elle propose notamment d'améliorer l'accessibilité financière aux soins de santé de première ligne, de soutenir la création et le développement des pratiques de groupe pluridisciplinaires, de revaloriser les métiers pour une première ligne plus attractive ou encore de développer une politique du médicament efficiente et moins coûteuse.

Au total, la Fédération des maisons médicales regroupe 133 maisons médicales implantées en Wallonie et Bruxelles. Ce mouvement rassemble environ 2.500 travailleurs et travailleuses ainsi que 300.000 patients.

À lire aussi

Sélectionné pour vous