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La reconstruction du téléphérique de Huy, en province de Liège, touche à sa fin, ont annoncé mardi les autorités locales, précisant la répartition de la gestion des nouvelles infrastructures.
Entamé à la fin de l'année 2020, le chantier du téléphérique de Huy se termine. Il a porté sur la rénovation de trois stations, la première située sur la rive gauche de la Meuse, la seconde au niveau du fort de Huy et la troisième sur la plaine de la Sarte.
Le coût avoisine les 15 millions d'euros, dont un apport extérieur de près de la moitié.
Les pylônes ont été renforcés ou remplacés, tout comme les machineries, les câbles et les deux cabines auxquelles s'ajoutera un véhicule destiné au transport des matériaux vers la forteresse où un ascenseur a également été installé.
"Un premier câble est tiré et le second, un câble porteur, est en cours de mise en place. Viendra ensuite le câble tracteur, à la mi-novembre", explique l'administrateur délégué du groupe liégeois Cop et Portier, en charge des travaux, Christophe Mayet.
La pose des cabines est annoncée en fin d'année. Devraient s'ensuivre une période d'essais et de réglages avant une réception provisoire programmée en janvier 2024.
Les autorités hutoises espèrent une mise en service de la nouvelle infrastructure dès l'ouverture de la prochaine saison touristique.
"L'exploitation du téléphérique sera gérée par la Ville de Huy et du personnel sera engagé à cet effet. Les divers espaces dont la brasserie de la station basse et son espace de location de vélos pourront être confiés au secteur privé. Il en sera de même pour un espace d'animation et une cafétéria au niveau du fort. Nous avons mis en œuvre un outil structurant qui doit devenir le vecteur d'une activité socio-économique", a commenté le bourgmestre hutois en titre Christophe Collignon.
