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"Je lui ai dit que sa vie était en danger", déclare une proche de la victime

Le procès de Sébastien De Leenheer, accusé d'avoir assassiné Aurélie Montchery à Châtelet, le 1er novembre 2019, s'est poursuivi mardi devant la cour d'assises du Hainaut. L'accusé est en aveux d'avoir porté une vingtaine de coups de couteau à son ex-compagne.

Le 24 septembre 2019, Aurélie Montchery se présente au commissariat de Montignies-Sur-Sambre pour dénoncer des faits de coups et de harcèlement qu'elle subit depuis un an de la part de son compagnon, Sébastien De Leenheer. Ce jour-là, elle est accompagnée de sa maman de cœur, qui a témoigné devant la cour.

"Elle m'a raconté certains gestes, qu'il la forçait à avoir des relations sexuelles avec lui. Il choisissait les vêtements qu'elle devait porter pour aller travailler et faire du sport. J'ai vu les photos de ses bleus, elle les envoyait à ma fille. Elle disait que ce n'était plus une vie pour elle. Je lui ai dit que sa vie était en danger. Un jour, elle m'a appelé pour me dire qu'elle était d'accord pour déposer une plainte à la police. Je l'ai accompagnée."

Aurélie Montchery avait rencontré homme, à la salle de sport. "Elle m'a montré les photos de ses bleus, aux bras, aux cuisses. Elle cachait ces traces sous ses vêtements de sport. Je lui ai conseillé de déposer plainte", a expliqué celui qui était devenu l'amant de la victime.

La première compagne de l'accusé, avec laquelle il a vécu quatorze ans, a déclaré qu'ils se disputaient souvent et qu'il avait une forte emprise sur elle. "Juste après les coups, il s'excusait, me disait qu'il m'aimait. Il promettait monts et merveilles, qu'il allait changer. Pour une bêtise, il pouvait devenir violent".

Un collègue d'Aurélie Montchery a, lui, confirmé que Sébastien De Leenheer attendait la victime devant son lieu de travail, alors qu'il ne pouvait pas l'approcher.

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