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Le tribunal correctionnel de Liège a procédé jeudi aux premiers interrogatoires de prévenus au procès "Pharmaceutica", une importante affaire de trafic de produits stupéfiants reprochée à 37 prévenus. Ces prévenus ont minimisé leur rôle au sein de l'organisation.
Les prévenus se voient reprocher des préventions liées à un trafic de produits stupéfiants au sein d'une organisation criminelle. La principale prévention est d'avoir importé, exporté, transporté et détenu des produits stupéfiants, entre novembre 2017 et octobre 2021, en faisant partie d'une association en qualité de membre. Ils se voient aussi reprocher d'avoir fait partie d'une organisation criminelle en qualité de membre et d'avoir utilisé l'intimidation, la menace, la violence, des manœuvres frauduleuses, la corruption ou d'avoir recouru à des structures commerciales pour faciliter ou dissimuler les infractions.
Un Albanais âgé de 41 ans avait été arrêté à Modave, où un hangar avait été transformé en laboratoire. Il détenait aussi quatre Kalachnikovs et un pistolet Glock. Mais il a affirmé qu'il ne travaillait à l'emballage de pains de cocaïne que depuis 15 jours, après avoir accepté trop facilement une proposition de gain rapide.
Ce prévenu avait été condamné en Italie à deux reprises dans un important trafic de produits stupéfiants. Il a affirmé que c'est par malchance qu'il s'était retrouvé impliqué dans le dossier belge, un an après sa sortie de prison.
Un Gantois âgé de 21 ans, intercepté lui aussi dans une caravane présente dans le hangar de Modave et en possession d'armes, a affirmé qu'il ne s'y trouvait que depuis cinq jours au moment de son arrestation. Il affirme avoir fait trop confiance à "un Bruxellois" qui lui proposait un travail facile et lucratif.