Discrédités pendant plusieurs mois sur les réseaux sociaux, Pairi Daiza et son fondateur, Éric Domb, ont intenté une action en justice contre l'ASBL Wolf Eyes. Le Tribunal de première instance de Mons a donné raison au parc animalier qui s'engage à verser les dommages et intérêts perçus au profit de la préservation des espèces animales menacées.
12.500 euros de dommages et intérêts et 225.000 euros d'astreintes supplémentaires imposées pour non-respect de décisions judiciaires antérieures. C'est ce que va toucher Pairi Daiza suite à son action en justice. En 2019, le parc et son fondateur, Éric Domb, ont été pris pour cible par l'ASBL Wolf Eyes. "Pendant plusieurs mois, ceux-ci ont multiplié sur leur page Facebook des accusations totalement mensongères, d'une grande gravité et jetant le discrédit sur l'action de Pairi Daiza", indique le parc dans un communiqué de presse.
Sur les publications en question, Éric Domb est notamment assimilé au dictateur nord-coréen Kim Jong-Un, est accusé d'avoir laissé un animal mourir de faim ou encore, apparaît posant à côté d'un ours ensanglanté dans un photomontage. "Pairi Daiza et Eric Domb ont dû se résoudre à aller en justice pour obtenir le retrait de ces contrevérités", explique le communiqué.
Le Tribunal de première instance de Mons a condamné les auteurs de cette "campagne de dénigrement". C'est la troisième fois que la justice donne raison au parc animalier. Les deux premières fois, les condamnés étaient uniquement sommés de retirer les publications problématiques. Cette fois, l'ASBL Wolf Eyes doit, en plus du retrait des publications, verser 237.500 € à Pairi Daiza.
"Eric Domb et Pairi Daiza s’engagent à reverser l’intégralité des sommes au profit de la Pairi Daiza Foundation ou de tout autre œuvre ou fondation destinée à préserver la survie des espèces animales menacées", annonce le parc via son communiqué.


J'espère que l'ASBL Wolfs Eyes aura cette somme en fonds, sinon il faudra saisir leur matériel et leur mobilier en plus. Ces gens se prennent pour des sauveurs des tizanimos qui souffrent tant de tous ces soins dont ils sont l'objet. Des baffes se perdent.