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Le tribunal correctionnel de Mons a acquitté lundi, au bénéfice du doute, un homme originaire d'Écaussinnes poursuivi pour atteintes à l'intégrité sexuelle et viols sur ses petites-filles, mineures au moment des faits. Le ministère public avait requis à son encontre une peine de 10 ans de prison et une mise à disposition du tribunal d'application des peines (TAP) d'une durée de cinq ans.
Les faits jugés remontent au mois d'août 2020. Le prévenu avait alors été surpris par sa fille alors qu'il glissait ses mains sous les vêtements de l'une de ses petites-filles, lors d'un repas de famille.
L'affaire a fait remonter à la surface le viol, commis 30 ans plus tôt, de sa fille par le prévenu. Un inceste que l'homme a reconnu mais pour lequel les faits sont prescrits. Le prévenu avait fait des aveux à son épouse, mais cette dernière ne l'a pas signalé aux autorités. L'épouse du prévenu s'est suicidée à la mi-août, honteuse de ne pas avoir dénoncé son mari.
En octobre, une autre petite-fille de l'Écaussinnois a déclaré avoir été violée par son grand-père.
Pour le tribunal, il subsiste toutefois un doute sur les préventions, contestées par le prévenu. L'homme avait fait des aveux partiels à la police, avant de se rétracter à l'audience.
