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Le duo MR-Engagés a terminé son tour de discussions en vue de former une majorité pour le gouvernement wallon. Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot ont vu pas moins de 300 personne en un peu moins de trois semaines, mais le travail n'est pas fini.
La Fédération Wallonie-Bruxelles mobilise Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot ce vendredi, avec le sujet très sensible de l'enseignement. Cette première réunion, qui devrait durer 4h, va débuter par l'enseignement obligatoire et sera suivie par l'enseignement supérieur. La journée de négocations se terminera avec les représentants des étudiants. Il s'agit de la dernière salve de concertations.
Après s'être concentrés sur la Wallonie, Georges-Louis Bouchez et Maxime Prévot se concentreront donc sur le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
"Nous clôturons le cycle des concertations avec un gros morceau: l'enseignement. Ce n'est pas seulement un gros morceau budgétaire, il est surtout un élément essentiel puisqu'à nos yeux l'enseignement est la mère de toutes les politiques", a déclaré Maxime Prévot ce vendredi matin. "Concernant le pacte d'excellence, il a le mérite d'offrir une perspective et ne pas rester dans une politique de court terme. Mais on sait aussi que sur le terrain la digestion du rythme des réformes est un peu compliquée. Il faut pouvoir l'entendre et ralentir le rythme pour pouvoir garantir le résultat final. (...) On sera en mode écoute ce vendredi."
"Il y aura beaucoup d'écoutes. On va challenger aussi certaines choses. Mais le premier point est d'écouter leurs priorités", a dit Georges-Louis Bouchez. "Les enseignants nous ont fait part d'un profond malaise par rapport au pacte d'excellence. Il faudra surtout diminuer la charge administrative et se consacrer uniquement aux réformes importantes. Concernant le décret paysage, on va revenir à la philosophie du décret de Valérie Glatigny. Il y aura certainement des évolutions pour continuer à maintenir un enseignement qui récompense le travail et donne un droit à l'échec, mais ne permet pas que ça soit la pêche au canard. Il faut que l'université reste une excellence, sur la base de l'effort. Il ne faut pas des médecins, ingénieurs ou avocats diplômés au rabais."




Les deux larrons ont l'air de bien s'entendre, mais méfions nous : deux arrivistes finissent toujours par se battre.