"Si on trouve une majorité pour baisser l'âge, c'est très bien": Paul Magnette explique ses plans pour l'âge de la pension

Après Raoul Hedebouw, c'était donc au tour de Paul Magnette de se frotter à Martin Buxant et Christophe Deborsu dans les Puncheurs. Souvent cité parmi les potentiels candidats pour le poste de Premier ministre, le candidat socialiste est revenu sur plusieurs sujets chauds, comme par exemple l'âge des pensions. 

Alors que celles-ci passeront à 67 ans en 2030 et qu'avant les élections de 2019, le président de l'époque (Elio Di Rupo) voulait qu'elles restent à 65 ans, une question se pose : que fait-on après le 9 juin si le PS est au pouvoir ? On garde les pensions à 67 ans où l'on revient à 65 ? 

"Si on trouve une majorité pour baisser l'âge, c'est très bien. Mais le plus important pour nous, c'est la durée effective de la carrière. (…) Et moi, je vous le dis, tant que le PS sera au pouvoir, on payera les pensions. Ce n'était pas le cas sous le gouvernement précédent. (…) Ils nous avaient inventé un système à point, c'était une véritable loterie. Personne ne savait combien de temps de pension il allait avoir", explique le président du PS.

Il est également revenu sur les augmentations des pensions qui ont eu lieu ces dernières années. "Chaque fois que le PS est au pouvoir, on défend les pensions et les pensionnés. (…) On avait promis de relever la pension minimum à 1500 euros, on sera même à 1640 euros. On l'a relevée de plus de 300 euros et on continuera à la payer. Mais pour pouvoir la payer, il faut que tout le monde travaille au moins 42 ans". 

Concrètement, cela signifie qu'il souhaite que l'âge 42 ans soit la jauge et que pour ceux qui ont un métier "vraiment pénible ou qui ont un problème de santé", peuvent partir avant 60 ans dans un certain cas de figure. 

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