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L'affaire de la domiciliation de Julie Taton à Mons à nouveau devant la justice ce mercredi: voici ce qu'elle peut encore espérer

L'affaire de la domiciliation de Julie Taton à Mons est à nouveau devant la justice ce mercredi puisque la cour d'appel de Mons doit se prononcer sur le dossier. Alors quels sont les enjeux de cette prochaine décision? On fait le point. 

Pour rappel, si Julie Taton veut se domicilier à Mons, c'est pour figurer dans le registre des électeurs. Une condition nécessaire pour pouvoir se présenter sur les listes communales. Elle est pour l'instant 2e sur la liste "Mons en Mieux", derrière Georges-Louis Bouchez, le président du MR. Mais au début du mois d'août, sa demande est refusée. 

Trois actions en justice ont ensuite été intentées concernant le refus de domiciliation. Chaque action introduite vise à obliger la commune de Mons, et parfois l'État belge, à l'inscrire dans le régistre de la population montoise. Deux ont été intentées par Julie Taton elle-même et une par le MR, son parti.

Premièrement, le parti libéral a introduit un recours auprès du service Population du ministère de l’Intérieur. Le SPF ne s'est toujours pas prononcé et risque de ne pas le faire avant... les élections communales, le 13 octobre. Bref, ce sera trop tard. 

Deuxièmement, l'ex animatrice a intenté une action devant le tribunal de 1ère instance de Bruxelles. Le tribunal a déclaré lundi soir son action irrecevable pour "défaut d'intérêt". Julie Taton peut encore faire appel de cette décision. 

Troisièmement, la députée MR a aussi déposé une réclamation devant le collège communal de Mons. La ville a rejeté ce recours vendredi dernier, le jugeant "recevable, mais non fondé". Julie Taton a fait appel de cette décision et c'est justement l'audience de ce recours qui a lieu ce mercredi. 

Si la demande est à nouveau rejetée, il ne restera que la piste de l'appel devant le tribunal de Bruxelles. 

Selon des experts en politique, le parti de Julie Taton a tout à gagner dans cette affaire. Si elle est autorisée à se présenter, elle deviendra la candidate aux communales la plus connue du royaume, ce qui rapportera des voix. Et si elle est recalée, son président de parti, Georges-Louis Bouchez, pourra dire qu’il est victime d’un règlement de comptes injuste orchestré par les "méchants socialistes" qui gouvernent actuellement la Ville de Mons. 
 

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