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La Belgique va-t-elle se joindre à la plainte pour génocide déposée contre Israël devant la Cour pénale internationale? La réponse d’Hadja Lahbib

Hadja Lahbib était l’invitée de Bel RTL matin. Au micro de Martin Buxant, la ministre des Affaires étrangères a dénoncé une certaine importation du conflit à Gaza en Belgique et précisé la position du gouvernement belge, après la plainte pour génocide déposée contre Israël par l’Afrique du Sud devant la Cour pénale internationale.

Il y a une recrudescence des actes antisémites en Belgique. La ministre des Affaires étrangères estime qu’il faut être ferme par rapport à ça: "Il n’y a pas d’humour quand on parle de racisme, quand on est excluant, dans la xénophobie ou l’antisémitisme. Il y a une soixantaine de cas qui ont été renseignés en un mois, alors qu’il y en avait une demi-douzaine (ndlr : avant le 7 octobre). Malheureusement, ce qui se passe à Gaza s’exporte ici et c’est parfois l’irresponsabilité de personnalités politiques. Il faut faire très attention, on doit jouer notre rôle bien sûr, plaider pour la paix, mais ne pas importer le conflit ici".

Un point très important, il y a une plainte de l’Afrique du Sud devant le CPI, la Cour pénale internationale qui accuse Israël de génocide. Est-ce que la Belgique va ou non se joindre à cette plainte ? Selon Paul Magnette, ce sera le cas.

"Paul Magnette n’a pas peut-être pas vu la conférence de presse qu’on a donné avec l’ensemble du gouvernement, et donc y compris avec sa ministre. On a dit qu’on allait évidemment soutenir la Cour internationale de justice quand elle rendrait sa décision et que dès qu’elle prendrait des mesures provisoires, nous verrons eoù et de quelle manière nous allons soutenir, intervenir peut-être dans la décision de la Cour, pas sur le génocide, mais sur l’aspect humanitaire. Nous soutenons déjà la Cour pénale internationale qui a capacité d’investigation pour des faits qui couvrent à la fois les crimes de génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité. Donc, c’est beaucoup plus large et on a augmenté notre contribution de cinq millions d’euros pour lui permettre de faire la clarté sur ce qui se passe aujourd’hui dans la région ", a pointé la ministre.

 

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