"La mauvaise foi puissance 1000": Raoul Hedebouw s'emporte après le nouvel affront de Paul Magnette

Paul Magnette répondait aux questions de Martin Buxant dans la matinale de bel RTL ce mardi matin. Le président du PS est par exemple revenu sur ses propos polémiques tenus à l'encontre du PTB. "Il faut voter pour des partis qui prennent des risques et pas pour des couillons comme ceux du PTB", déclarait-il sur les antennes du service public. 

Une déclaration qui a fait couler beaucoup d'encre ces derniers jours et qui méritait davantage d'explications. "En wallon on dit des couillons, ou des froussards si vous voulez. Moi je parle simplement des responsables du parti qui refusent de prendre la moindre responsabilité", a justifié le président du PS ce mardi matin sur bel RTL, avant d'en remettre une couche sur le PTB qui a modifié sa proposition de taxe sur les millionaires. "Le PTB ne servait déjà à rien, puisqu'il ne prenait aucune responsabilité. S'ils ne veulent même plus taxer les riches, ils ne servent absolument plus à rien", a lancé Paul Magnette. 

Des propos qui n'ont à nouveau pas plu au président du PTB. "Ce genre d'insulte entre partis de gauche, je ne comprends pas cette manière de faire. Ça montre surtout que monsieur Magnette a peur. Il est un peu nerveux, c'est la première fois qu'il a une telle opposition sur sa gauche qui existe en Belgique. Il espère étouffer le débat avec des insultes, mais ça ne marchera pas", a réagi Raoul Hedebouw à notre micro. 

Plus tôt, le président du PTB avait déjà exprimé son mécontentement sur X (anciennement Twitter). "La mauvaise foi puissance 1000 de Paul Magnette. Qui a mis la taxe des millionaires à l'agenda politique? Le PTB. Qui a trahi ses promesses depuis 30 ans? Le PS. On apprend d'ailleurs dans Le Soir qu'un impôt sur la fortune était déjà défendu par le PS de Philippe Busquin en 1995. Il y a près de 30 ans donc. C'est ce grand écart entre la parole et les actes du PS que les électeurs de gauche acceptent de moins en moins. La coalition la plus à gauche possible, est-ce un slogan qui volera aux oubliettes après les élections?", a répondu Raoul Hedebouw. Ambiance à gauche.