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Trop de "polluants éternels" PFAS dans un échantillon d'eau sur six en Flandre

Une analyse sur six de l'eau potable en Flandre ne satisfait pas aux normes les plus exigeantes relatives aux PFAS, surnommés "polluants éternels", rapporte De Tijd mercredi sur base des chiffres les plus récents de l'agence flamande de l'environnement (VMM). Les coûts pour assainir suffisamment les eaux se chiffrent en millions d'euros.

L'agence s'est basée sur les normes établies par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), pour les quatre PFAS les plus communs et nocifs (PFOS, PFOA, PFHxS en PFNA). L'EFSA a fixé la limite à quatre nanogrammes de ces substances par litre d'eau. Celle-ci était dépassée en 2022 dans 16,1% des mesures de l'eau du robinet et des analyses du réseau de distribution d'eau potable au nord du pays.

Dans certaines régions, la pollution aux PFAS est plus marquée qu'ailleurs. Par exemple, aux alentours de Hal, la concentration moyenne en 2022 dépassait 20 nanogrammes par litre, avec parfois même des pics à plus de 50 nanogrammes par litre, soit 12 fois plus que la valeur cible.

Les concentrations sont aussi trop élevées dans la périphérie bruxelloise, à Louvain et ses environs, dans de larges parties de Flandre-Orientale et à l'ouest du Limbourg.

Par contre dans la région de Zwijndrecht, où est installée l'usine 3M, les limites sont bien respectées. Les sociétés de distribution des eaux qui alimentent la région s'approvisionnent dans le canal Albert, qui a été relativement épargné par ces "polluants éternels".

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