Les autorités fédérales ont-elles, sans le vouloir, lancé une mode pas très reluisante avec les plaques personnalisées pour les voitures ? C'est, en tout cas, un sujet qui interpelle de nombreux Belges, car l'imagination de certains est sans limite, et parfois pas très raffinée. Récemment, des lecteurs de HLN, le plus grand média néerlandophone, ont envoyé quelques photos avec des trouvailles d'un goût toujours aussi douteux.
Sur la E34 de Knokke vers Anvers, à hauteur de Beveren, il a photographié un van Mercedes avec la plaque BITCH (salope en anglais) et une puissante Audi électrique avec SCUM (ordure, crasse, salaud en anglais).
Un autre lecteur de HLN a repéré, sur une banale Ford Fiesta, BAKESTOE (Ta gueule en néerlandais).
Des idées de plaques saugrenues : on se demande ce qui anime leur propriétaire.
Quelles règles ?
Selon le site du SPF Mobilité, toute combinaison est pourtant vérifiée par un agent de la DIV. Une liste noire, que le demandeur n’est pas en mesure de voir avant sa demande, a été dressée et serait consultée avant l’approbation de la DIV. En 2016, RTL Info avait déjà questionné le SPF Mobilité, qui parlait à l’époque de « zone grise » à propos des demandes d’immatriculation comme Dutroux ou SS.
Si des contrôles sont donc faits, il reste cependant des failles. Les renforcements demandés par le cabinet du ministre sont probablement les bienvenus : depuis 2016, les demandes de plaques d’immatriculation n’ont cessé de croître. On est à plus de 10.000 par an. Elles coûtent 1.000€ de plus qu'une plaque normale, on est donc à 10 millions d'euros d'impôts volontaires, tous les ans !
Tant que ça rapporte, on tolère, c'est ça, la Belgique ! Ce sont des fonctionnaires qui vérifient la combinaison...ceci explique cela.
roger rabbit