Eddy a démarré sa tournée d’épandage à 3h30 ce matin: "On attend la neige"

Face à l'arrivée de la neige dans les communes, on ne laisse rien au hasard. Les autorités ont essayé de tout prépare au mieux : Eddy est en route pour sa tournée d’épandage dans la province de Namur depuis 3h30 ce matin. Il déneige entre autres des parkings de magasins.

"On est en prévision, un salage préventif et pour le moment on attend la neige. On n’aura rien avant 10 heures, à priori. C’est tout simplement une lame pour déposer, pour pousser la neige s’il y a de la neige présente et derrière un épandeur à sel qui met la couche pour faire fondre la glace", explique Eddy. 

Il poursuit: J'ai une tonne et demi de sel dans l’épandeur derrière. Ce matin ce sera vide et je referai le plein pour l'après-midi. Disons que c'est mieux que le sel soit sur la neige, mais il faut faire un passage préventif. Le problème, c'est qu'on ne pourra pas être sur tous les fronts en même temps. Donc on fait un salage préventif et quand les voitures vont rouler dessus, elles vont écraser le sel et là ça fera son travail".

Dans le Hainaut, aussi, les épandeuses étaient de sortie 

Dans la région de Chimay, les camions d'épandage sont en route depuis 5 h 00, ce mercredi matin. Évidemment, il leur est impossible de saler toutes les routes de la région, la priorité est donc mise sur les routes principales, mais aussi sur les rues empruntées par les transports en commun ou qui desservent des écoles. 40 ouvriers communaux étaient mobilisés tôt ce matin pour traiter 500 km de voirie. 

Ceux-ci ont commencé dès 5 h du matin. Pour Michael et son collègue, leur mission : "Que les automobilistes se rendent en toute sécurité à leur travail". Ils doivent couvrir Chimay et ses 13 villages. Dont Rièzes, point culminant de la botte du Hainaut. "Pour que les automobilistes ne soient pas piégés, on met plus de sel dans les montées problématiques", poursuit l'ouvrier communal. Le tour est long, il faut aller jusqu'à la frontière française.

Alors qu'ils épandent du sel, les ouvriers prennent le temps de prévenir les automobilistes que la route est glissante. "Nous sommes 5 équipes sur tout le territoire", indique un ouvrier. Lui non plus n'est pas épargné par l'état de la route. Avec la pluie, qui tombe sur un sol gelé, cela s'avère dangereux, même pour les épandeuses. "Avec un 30 tonnes, il faut être délicat". 

Mais les stocks fondent également, puisque la commune attend une livraison de sel depuis hier. "On a peur qu'avec les conditions, ils n'arrivent pas jusqu'ici. On se dépannera grâce aux collègues". Bilan de la matinée : 1500 euros de sel épandus. Comme l'indique le bourgmestre de Chimay, 15 tonnes de sel sont rependues sur les routes de Chimay.