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Fusillades à Bruxelles, policier décédé à Lodelinsart: les jeunes veulent-ils encore rejoindre les forces de l'ordre ? "Ça fait partie du métier"

Ce lundi soir, une nouvelle fusillade a eu lieu à Bruxelles, après une bagarre qui aurait mal tourné. Après ces nombreuses fusillades, les jeunes veulent-ils encore rentrer dans la police ? 

Les faits se sont produits hier soir à Forest, dans la rue du Monténégro, entre la gare du Midi et la porte de Halles. Selon des témoins sur place, une bagarre entre 4 et 5 jeunes a éclaté. Celle-ci se serait terminée en plusieurs coups de feu, deux selon les riverains.

Les policiers sont rapidement arrivés sur place et ont d'ailleurs retrouvé une douille sur les lieux. Trois suspects ont été arrêtés, parmi eux, il y a un blessé à la tête. Pour le moment, les circonstances sont encore floues. Cette fusillade intervient six jours après la précédente. 

De plus, ce lundi, un policier a perdu la vie lors d'une perquisition à Lodelinsart. La question se pose donc alors concernant des futures recrues chez les forces de l'ordre.

Les jeunes veulent-ils toujours rentrer dans la police ? 

La semaine dernière, les cadets de la police de Bruxelles découvrent le travail des forces de l'ordre. Aujourd'hui, ces jeunes avaient droit à la visite du Roi Philippe. Mais malgré un contexte violent dans la capitale, la profession attire-t-elle toujours les recrues ? 

Le roi Philippe, aux premières loges d'une manifestation pas comme les autres. Dans les deux camps qui s'affrontent, des cadets de la police bruxelloise se sont glissés. Ces jeunes, âgés de 15 à 17 ans, ne sont pas forcément destinés à devenir policiers. L'objectif est de leur faire découvrir le métier sous un nouveau jour. "Sur les réseaux sociaux, on nous montre qu'ils sont méchants. Vraiment méchants, très, très, voilà. Et du coup, quand je suis venue ici, je les ai vus vraiment sympas. C'était pas du tout comme dans les vidéos", indique une jeune fille venue découvrir le métier. 

Ces exercices prennent d'autant plus de sens alors que des actes toujours plus violents se multiplient dans les rues de Bruxelles. Mais pas de quoi dissuader ceux qui ont décidé de devenir policiers. "Si j'arrive à intégrer la police, je pourrai aider de mon mieux et que ce genre de choses n'arrive plus", "Ça fait partie du métier, donc je pense qu'il faut vivre avec et il faut juste y aller.", témoignent deux jeunes. 

Alors que les moyens humains manquent et que la police peine à recruter, ces formations de cadets ont tout d'une opération séduction. "On sait que ce n'est pas aussi évident que ça, que ce n'est pas facile de recruter des jeunes motivés pour entrer à la police. On sait aussi que les examens et les commissions d'examen ne sont pas faciles à passer", estime Karine Minnen, marraine des cadets de la police bruxelloise.

Le 21 juillet, la cinquantaine de cadets de la police bruxelloise aura l'honneur de défiler devant le roi Philippe.

 

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Commentaires

2 commentaires

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  • désolé mais faudrait en revenir aux critères " ex gendarmerie " ...CAD ...un cerveau, des couilles...et du sang froid et genre 180 cms pour 75/80 kilos au départ de l'incorporation ....pas de nain, ni d'obèse ni de myope ...désolé pour eux ! ....peu de crapules sont nains...myope, obèses !! ....ici je parle question d'être sur le terrain ...sinon beh reste l'administratif, la logistique et autres planques !!

    abdoule carolo
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  • Lorsque l'on assouplira les devoirs des agents de police et des gendarmes (paperasses administratives)le recrutement ne posera pas de problèmes. A l'heure actuelle les forces de l'ordre passent le temps en arrêtant de petites frappes qui savent très bien qu'lles seront de suite libérées.

    Prosper Vandenbroucke
     Répondre