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"On le désirait": Pierre Marcolini explique pourquoi son entreprise est reprise par un groupe japonais

Sur le plateau d'RTL info Signatures, le chef pâtissier-chocolatier Pierre Marcolini est revenu sur sa dernière grosse actualité. Son groupe a été repris par un nouvel actionnaire japonais. Pierre Marcolini a aujourd'hui de grandes ambitions avec ce nouveau partenariat avec l'Asie.

Existe-t-il encore du chocolat belge ? "Plus que jamais", retorque le chef pâtissier-chocolatier Pierre Marcolini dans le RTL info Signatures. Quelques jours plus tôt, le groupe Marcolini annonçait l'arrivée d'un nouvel actionnaire de référence, le japonais VM2 Holdings, détenu par un fonds sud-coréen. Il rejoint d'autres marques de chocolat belge détenues par des groupes étrangers comme Côte d'Or, Galler ou encore Godiva.

Pierre Marcolini assume pleinement son choix : "On le désirait, vous savez. Ça fait vingt ans que je vais au Japon, vingt ans que je suis amoureux de ce pays et ça fait vingt ans que les Japonais sont amoureux de la marque Marcolini", exprime-t-il sur le plateau.

Le chef pâtissier y voit un réel potentiel de développement. Il prévoit notamment "un investissement de plus de 4 millions sur un nouveau bâtiment". Il ajoute que celui-ci sera construit dans "un an, un an et demi" et couvrira 5000m². Le partenariat permettra aussi, selon lui, de faire rayonner le groupe Marcolini en Asie.

Pour Pierre Marcolini, ce nouvel investisseur est une réelle fierté: "Quand je regarde aujourd'hui le Japon et que je voit la manière dont il traîte les artisans, que ce soit la mémoire vivante du pays, que ce soit des maisons comme Toraya qui ont plus de trois siècles d'histoire,... Je pense qu'on a créé une pépite à Bruxelles, les investissements qui vont être placés vont permettre de consolider ça", assure-t-il.

L'objectif n'est pas pour autant de rejoindre les trois grands du chocolat, à savoir Leonidas, Nehaus et Godiva : "Ce n'est pas le but. Je pense que l'avantage d'avoir cette société japonaise, c'est peut-être d'aller plus vite, mais pas forcément plus de magasins", conclut Pierre Marcolini.

 

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