Partager:
Pour la première fois, l'année scolaire se terminera au mois de juillet en Fédération Wallonie-Bruxelles. Officiellement, l'école sera finie le vendredi 7 juillet et non plus le 30 juin comme auparavant.
Ce calendrier scolaire décalé pose des problèmes pour certains parents qui désirent partir en vacances avant que les prix ne grimpent fortement. Conséquence: les écoles s'attendent à une hausse importante de l'absentéisme la première semaine de juillet.
Avec les problèmes que cela peut créer comme ne pas aller chercher le diplôme après les épreuves certificatives (CEB, CE1D, CESS...) qu'il faut pourtant signer pour accéder à la classe supérieure ou dans une autre école.
Les écoles rappellent qu'un départ en vacances n'est pas une excuse valable et qu'un mot des parents ne suffit pas.
Pour la directrice de Notre-Dame à Anderlecht, quand un parent demande a partir plus tôt en vacances, sa réponse est toujours la même
"Les élèves doivent venir jusqu'au 7 juillet", affirme Christine Toumpsin. "La latence est dans le fait qu'effectivement une fois que les bulletins, les CEB et que tous les conseils de classes sont finis, on peut entendre mais légalement parlant, c'est jusqu'au 7 juillet la présence à l'école", rappelle la directrice. "Moi je vais faire un courrier aux parents leur rappelant la règle de l'obligation scolaire, leur rappelant que les dates d'examen c'est jusqu'à la fin du mois de juin et les enfants doivent être présents à l'examen, sinon leur année est en danger."
Interrogée la semaine dernière au Parlement, la ministre de l'Enseignement Caroline Désir a indiqué que des contrôles de l'obligation scolaire auraient bien lieu. Un monitoring sera organisé pendant les deux premières années de cette réforme, én début et en fin d'année scolaire.Il sera réalisé sur un échantillon représentatif de 4.798 établissements.