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Les enseignants de tout le pays manifestent à Bruxelles ce mardi: "Rappeler au monde politique que l'enseignement n'est pas un problème ponctuel"

Ce mardi, les enseignants de tout le pays, en front commun syndical, mènent une action à Bruxelles. Ils veulent remettre l'enseignement au coeur des préoccupations du politique et rappeler leurs revendications avant les prochaines élections.

Les syndicats viendront dans la capitale avec plusieurs revendications. "Une surcharge de plus en plus grande, notamment au niveau de la justification administrative, donc les enseignants ont de moins en moins de temps pour faire réellement de la pédagogie et doivent passer de plus en plus de temps pour tout ce qui est administratif. Ça entraîne également une détérioration de conditions de travail avec une pénurie qui est constatée des deux côtés de la frontière linguistique. C'est pour ça qu'une des revendications, c'est dire qu'il faut rendre du temps aux enseignants et pour cela, il faut diminuer la taille des classes", liste Luc Toussaint, secrétaire régional à la CGSP. 

Mais est-ce vraiment utile alors que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles est en "affaires courantes"? Les syndicats l'affirment. "On voudrait rappeler au monde politique que l'enseignement n'est pas un problème ponctuel et n'est pas un problème local. On n'interpelle pas une ministre de l'enseignement, on interpelle le monde politique de manière beaucoup plus large. Ils vont devoir faire des accords de gouvernement, et ils sont tous concernés par les problèmes de l'enseignement, c'est un problème qui concerne toute la société. C'est justement le bon moment d'insister là-dessus", justifie Luc Toussaint. 

Les manifestants, attendus en nombre, se réuniront à partir de 9h30 à la gare de Bruxelles-Central avant de former un cortège vers le siège du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, place Surlet de Chokier.

 

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  • svp revendiquer aussi le retour du calendrier scolaire d'avant. Leurs nouveaux calendriers est une pure connerie pondue par des politiciens qui n'arrivaient sûrement pas a s'organiser pendant les grandes vacances et on préférer diminuer les grandes vacances.