Les enseignants francophones entament dès lundi une semaine d’actions tournantes pour dénoncer les réformes du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Les syndicats de l’enseignement lancent une semaine d’actions tournantes dès lundi pour dénoncer les réformes du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
La ministre de l'Éducation, Valérie Glatigny, défend la réforme controversée visant à remplacer la nomination à vie par des contrats à durée indéterminée (CDIE) pour stabiliser les jeunes enseignants, tout en promettant une transition pour protéger les droits des actuels enseignants.
Les enseignants en colère protestent ce mercredi lors d’un "mercredi noir" marqué par des arrêts de travail et des actions en Wallonie et Bruxelles. Les syndicats dénoncent la fin des nominations au profit de CDI, jugés coûteux et idéologiquement motivés. Une grève massive est prévue le 27 janvier.
Avec les projections en baisse de la natalité, le nombre d'enseignants devrait diminuer dans les années à venir, selon les calculs du Centre de recherches en économie régionale et politique économique de l'UNamur (Cerpe), dans un rapport publié en collaboration avec l'Administration générale de l'enseignement.