Accueil Actu Belgique Société

Manifestation en front commun ce lundi à Bruxelles: une marée humaine attendue, voici les perturbations

Entre 10.000 et 15.000 personnes arpenteront lundi le pavé bruxellois pour protester contre le dumping social et les "attaques sévères portées au droit de grève", dans le cadre d'une manifestation nationale organisée par le front commun syndical (CSC, FGTB et CGSLB).

La Société des transports intercommunaux de Bruxelles (Stib) annonce lundi à l'aube que seule la ligne de métro 1 est desservie, de même que quelques lignes de trams et bus, alors que la mobilité dans la capitale va être perturbée par une manifestation nationale. En Wallonie, le TEC est aussi en proie à des perturbations, parfois plus importantes en fonction des régions.

Une journée d'action contre le dumping social est organisée par le front commun syndical (CSC, FGTB et CGSLB) à partir de 10h00. Mais ses effets sont déjà notables dans les transports publics avec des métros qui circulent uniquement sur la ligne 1 (prolongée jusque Erasme).   Les lignes de tram 3, 4, 7, 8, 9, 51 (limité à Guillaume De Greef) et 92 (limité à Sainte-Marie) sont opérationnelles, indique la Stib sur son site internet et ses réseaux sociaux. Quant aux bus, ils circulent bien sur les lignes 12, 34, 36, 46 (uniquement Moortebeek-Anneessens), 50, 53, 59, 65, 71, 87 (prolongé jusque Étangs Noirs), 88, 95 et T-bus 92.  

Toutes les autres lignes ne sont pas exploitées.  

En Wallonie, le TEC est également confronté à une grève d'une partie de son personnel. L'ensemble des perturbations sont recensées sur le site internet (www.letec.be) de l'entreprise de transport public, qui recense l'ensemble des lignes supprimées lundi. Il semble que la région de Liège-Verviers soit particulièrement touchée, le TEC évoquant de "très importantes perturbations".  

La manifestation démarrera à 10h00 de la gare de Bruxelles-Nord, où une série de discours syndicaux seront prononcés. Le cortège s'élancera ensuite vers 11h00 et se dirigera vers la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), puis vers le Palais de Justice.

Presque trois mois après l'annonce de la direction de Delhaize de passer sous franchise ses 128 magasins intégrés, l'ire syndicale ne s'est pas estompée.

Cette perspective a déclenché un conflit inédit dans le secteur du commerce belge, tant par sa longueur que par l'ardeur de la contestation. Malgré l'intervention d'un conciliateur social, l'enseigne au lion demeure engluée dans l'impasse sociale.

En plus du plan de franchise, dont les syndicats craignent qu'il engendre une détérioration des conditions de travail doublée d'une réduction "drastique" de l'emploi, les mesures judiciaires récemment adoptées par Delhaize pour enrayer le mouvement de grève ont provoqué une levée de boucliers des syndicats.   

À la une

Sélectionné pour vous

  • Comme c'est original, la petite grève du lundi pour allonger le WE ! Sinon personne n'en voit l'utilité...

  • Vous en faite partie alors

  • "Sans syndicat, il n'y a pas de contre-pouvoir" Mensonge. Les entreprises où les travailleurs ont le plus d'avantages, les meilleurs salaires, les meilleures conditions de travail, ce sont celles où il n'y a pas ou peu de syndicats! Les syndicats, ils protègent les fainéants.

  • Le droit de grève, c'est le droit d'arrêter de travailler (sans être payé) pour faire pression sur l'employeur (puisqu'il perd de l'argent). Ce n'est PAS le droit de bloquer les accès au magasin, et ce n'est PAS le droit d'empêcher les autres de travailler! C'est une excellente chose que ENFIN il soit mis fin aux abus des syndicats.

  • que c est bon de se rappeler les batailles de nos anciens quand ça arrange ; mais au moment de la pandemie combien n on pas crier de laisser enfermer nos personnes agée pour que eux puissent sortir ???? et faire la fete ect ... ?