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Pas de prix bradés au lendemain des fêtes: ce supermarché offre tous ses invendus à des enfants hébergés dans un centre d'accueil

Le lendemain des jours de fêtes, les supermarchés se retrouvent avec de nombreux produits frais qui ne tiendront pas jusqu'au prochain réveillon. Certains les bradent, d'autres les jettent. Et puis il y a ceux qui préfèrent les offrir à des associations.

A l’arrière d’un supermarché, nos reporters font la rencontre de deux jeunes filles hébergées dans une institution de l’aide à la jeunesse. Elles viennent retirer des caddies d’invendus avec le directeur du foyer. "On a régulièrement un caddie et demi, explique Eric Olivier, directeur de l'institution "Foyer Burnot". Cette fois-ci, il y a plus de chips, de toutes les sortes, des airelles, des mini-snacks". De quoi ravir les 15 enfants du foyer.  "Ca va plaire aux petits parce qu'ils adorent les chips", dit une des deux fillettes. "Chouette, on va bien se régaler!", se réjouit la seconde.

Une heure plus tôt, c’est Cédric qui a préparé leurs caddies. Il scrute les dates de péremption. "On retire les J+1 ou +2 de certains produits, donc qui sont encore bons pendant un ou deux jours. Les associations prennent tout ce qui est invendu, donc ça va de la charcuterie emballée, à la volaille en passant par les produits de la crèmerie", explique Cédric Orban, employé de supermarché.

Avec un peu de chance, les fillettes pourront bientôt emporter des huîtres ou du canard. Ce magasin offre toute l’année ses invendus. Cela représente moins d’1% du chiffre d’affaires. 

Les lendemains de réveillons, il n'y a donc aucun produit bradé pour les clients. "Cela demande une charge de travail en plus pour vérifier quel produit peut être à quelle réduction pour éviter de perdre trop, explique Séverine Jakubowicz, gérante du supermarché. Donc autant mettre tout dans le même caddie et que ça parte pour les bonnes œuvres".


En fin d’année, il n'est pas toujours évident pour le foyer d'accueil de proposer des menus de fête. Avec un budget nourriture limité à quelques euros par jour par enfant. "Les boissons pétillantes, les zakouskis, tous ces aliments supplémentaires grèvent notre budget, c'est certain", explique Eric Olivier, directeur du "Foyer Burnot".

Le 31 décembre, certains produits reçus aujourd’hui vont participer au succès du réveillon du foyer.  Après avoir confectionné sur fonds propres un repas pour Noël.

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