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Une série d'actions régionales va avoir lieu ce lundi dans les transports en commun du pays. Voici les détails annoncés par les syndicats.
Que cela soit à Bruxelles, à Mons, à Liège, à Namur et à Verviers, tout comme dans le nord du pays, les réseaux de transports en commun se mobilisent "contre les nouvelles règles européennes d’austérité", nousi indique la FGTB dans un communiqué, précisant qu'il ne s'agira pas, ce lundi d'une grève générale mais bien d'une "manifestation décentralisée".
Quel sera l'impact du mouvement?
Le TEC s’attend à une forte participation des affiliés FGTB, il y aura donc de "probables perturbations" sur le réseau. "Si possible, prévoyez une alternative aux transports en commun pour cette journée", prévient la société de transports wallonne sur sa page Facebook. Les informations seront mises à jour sur le site du TEC ce lundi.
De Lijn, qui est soumise à certaines économies budgétaires sera concernée aussi par "d’importantes perturbations en raison de l’appel à la participation lancé par l’ACOD".
La STIB, quant à elle, ne devrait pas être impactée, tout comme la SNCB. "L’ACOD cheminot ne prévoit pas d’appel", nous précise-t-on.
On ignore si l'appel sera particulièrement suivi. "Cela dépendra d’entreprises et du nombre d’affiliés qui décident de participer dans leur région", poursuit la FGTB qui indique également que "il n’y a pas d’appel massif à la participation par secteur".
Quelles sont les revendications?
Dans un communiqué, la FGTB indique que cette mobilisation se dresse contre les nouvelles règles européennes d'austérité budgétaire. "Leur but? Reprendre une trajectoire drastique pour atteindre un taux d'endettement maximum de 60% du PUB et un déficit de maximum 3%". Le syndicat pointe des règles "totalement déconnectées de la réalité".
La FGTB détaille qu'une économie de 30 milliards d'euros par an d'ici 2028, "à titre d'exemple", cela représenterait "près de la moitié de toutes les dépenses de retraite", soit 69 milliards d’euros par an, "plus de deux fois le budget total des pensions publiques", soit 13,7 milliards d’euros par an, "plus que le budget de l’enseignement", "sept fois le montant de la dotation annuelle des chemins de fer" ou encore "dix fois le budget annuel de la police fédérale et locale" et "trois fois le budget annuel des hôpitaux".