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Réforme du tronc commun, aide individualisée, cyberharcèlement: voici toutes les grandes nouveautés pour la rentrée scolaire

L'invité du 7h50 du Bel RTL Matin de ce mardi était Julien Nicaise, administrateur général de Wallonie-Bruxelles Enseignement.

La rentrée scolaire approche à grands pas pour des milliers de jeunes et des nouveautés vont voir le jour dès ce lundi 28 août. L'invité de Martin Buxant dans le 7h50 de Bel RTL Matin était Julien Nicaise, administrateur général de Wallonie-Bruxelles Enseignement, et il est revenu sur ces nouvelles mesures.

Tout d'abord, la poursuite du fameux pacte d'excellence. "On a commencé avec ces nouveaux socles de compétences avec les maternelles, ensuite la première et la deuxième primaire : cette année, on poursuit avec les troisièmes et quatrièmes". Le but derrière cette réforme du tronc commun est toujours le même : éviter les redoublements. "C'est toujours l'objectif", assume Julien Nicaise. "On fait trop redoubler chez nous et pédagogiquement, c'est rare que cela ait des effets positifs. On sait qu'un enfant qui double une fois aura tendance à redoubler plus facilement". 

L'aide individualisée pour les élèves en primaire va également être renforcée : dans certaines classes, il pourra y avoir un second professeur. "Pour s'occuper des élèves les plus faibles ou en difficultés, deux professeurs pourront travailler ensemble, afin de cibler les besoins spécifiques de certains élèves".

Grosse nouveauté également : l'accent va être mis sur la deuxième langue dès la troisième primaire. "C'était déjà le cas à Bruxelles, mais en Wallonie, on va commencer une seconde langue dès la troisième primaire et plus à la cinquième primaire". Seulement, pour cela, il faut trouver 400 profs de langues : "Et ça n'est pas facile, nous ne les avons pas encore tous, mais nous y travaillons".

Julien Nicaise confirme également une petite érosion du néerlandais dans le choix des élèves. "On remarque que l'anglais est plus en vogue".

Enfin, le cyberharcèlement sera également surveillé. "C'est un vrai fléau, c'était important de mettre un cadre et des moyens pour former les jeunes, comme l'a fait la ministre Caroline Désir", explique-t-il. "Les professeurs seront mieux formés à détecter ce qui pourrait être du harcèlement, mais pas seulement ; cela découlera sur les élèves, qui eux aussi, pourront voir si un copain est victime de harcèlement".

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