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Vous êtes abonnés aux embouteillages sur la route? Attention, ils peuvent avoir un réel impact sur votre santé mentale

Vous avez probablement déjà été dans de longues files interminables sur la route, les fameux bouchons. S'ils sont embêtants à vivre sur le moment, méfiance, ils pourraient bien avoir un réel impact sur notre santé mentale !

Les bouchons ont un effet sur la santé mentale, causant du stress, de l’anxiété et de la dépression. L’environnement de la personne joue beaucoup : si des motifs de stress sont déjà présents (soucis de santé, de boulot ou de couple, par exemple), l’impact des bouchons à répétition sur la santé mentale sera plus important. "En ce moment, c'est infernal, il y a des klaxons de partout, du bruit...", témoigne un taximan bruxellois.

"Sentiment d'impuissance"

Mais d'autres automobilistes sont également abonnés aux bouchons. "C'est clair qu'à un moment donné, ça tape sur le système, et les gens pètent un câble", note un usager. Les manifestations d'agressivité deviennent alors de plus en plus fréquentes. "Injures, coups de klaxons, des gens sortent de leurs voitures", observe une dame.

En fait, coincés dans les embouteillages, on ressent plusieurs sentiments, décrits par le psychologue Jean Van Hemelrijck. "Un sentiment d'impuissance, tout d'abord, puis une explosion de colère, une rage. On ne doit pas oublier qu'il y a des gens qui se disputent au volant et qui peuvent en venir aux mains. Ce n'est pas l'embouteillage en soit le problème, c'est l'environnement autour. Si on a une vie difficile autour, à ce moment-là, tout le découragement qu'on a en nous ressort".

Que faire alors si la colère vous envahit ? "La colère est un geste de mécontentement, il faut la laisser sortir. Pas en tapant sur quelqu'un, évidemment, mais exprimer sa colère, la faire sortir, c'est très bon pour la santé mentale".

Selon l’institut Vias, à Bruxelles, l’automobiliste perd en moyenne 44 minutes par jour, soit un temps de trajet 38 % plus long que sans embouteillages. Là aussi, c’est chaque année un peu plus. Ces heures perdues peuvent quasi doubler en heure de pointe le matin et le soir (jusqu’à +85 %).

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