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Il y a pas mal d'incohérences dans les décisions prises les autorités depuis le début du confinement. La Première ministre Sophie Wilmès l'a admis : il est impossible de tenir compte de 1001 réalités différentes. Elle a prôné le discernement et le bons sens.
Mais on a l'impression que le bon sens est un peu malmené. Voici quelques exemples:
- Il est interdit pour les propriétaires d'aller dans leurs secondes résidences à la mer, en revanche, ils peuvent aller visiter les pandas à Pairidaisa.
- Les classes de maternelles restent fermées mais les crèches n'ont jamais fermé
- A partir de lundi, les jeunes peuvent reprendre leurs entraînements de foot, mais rien ne dit qu'ils pourront être inscrits à un stage de foot durant l'été.
Une communication qui va changer
Il n'y aura plus de Conseil National de Sécurité avant la fin du mois de mai, voire le début de mois juin, donc juste avant la phase 3 (lundi 8 juin). Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de correction, de modification. Le CNS se base principalement sur les avis du GEES, le Groupe d'Experts en charge de l'Exit Strategy.
En dehors de ce groupe, chaque jour, il y a des réunions qui débouchent sur des recommandations, soumises aux experts et aux politiques, car au final ce sont eux qui décident. Ce matin, par exemple, il y avait une réunion des évêques de Belgique. Ils vont remettre une proposition pour réorganiser les cultes (mariage, baptême, messe), et devront attendre une décision des politiques.