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DIRECT - Guerre en Ukraine: "Progrès les plus significatifs" vers la paix depuis le début de la guerre

Voici les dernières informations concernant la guerre en Ukraine.

LE DIRECT DE RTL INFO - 29 MARS

 

 

21h30 - Washington évoque un "repositionnement" des forces russes près de Kiev

Les forces russes autour de Kiev ont entamé un "repositionnement" mais "pas un vrai retrait", a affirmé mardi le porte-parole du ministère américain de la Défense, John Kirby. "Nous pouvons confirmer que nous avons vu un petit nombre" de troupes "commencer à se repositionner", a-t-il dit devant la presse. Mais "nous devons être prêts à voir une offensive majeure contre d'autres zones d'Ukraine" et "cela ne signifie pas que la menace contre Kiev soit terminée", a-t-il prévenu. "La grande majorité des forces qu'ils ont massées près de Kiev sont encore là", a précisé John Kirby, "c'est un repositionnement, pas un vrai retrait".

Selon lui, "la Russie n'a pas réussi à remplir son objectif qui était de prendre Kiev, elle n'a pas réussi à remplir son objectif qui était de prendre le contrôle de l'Ukraine, mais elle peut encore infliger des violences massives au pays, y compris à Kiev". "Nous devons être lucides sur la réalité de ce qui se passe sur le terrain et personne ne devrait être dupe des annonces de la Russie", a dit de son côté Kate Bedingfield, une porte-parole de la Maison Blanche. Moscou a promis mardi de "radicalement" réduire son activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv en Ukraine, après des pourparlers russo-ukrainiens "substantiels" à Istanbul.

19h30 - Les "nationalistes" ukrainiens à Marioupol doivent "déposer les armes", dit Poutine

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé mardi que les forces ukrainiennes défendant le port stratégique de Marioupol, assiégé depuis des semaines par les troupes de Moscou, doivent se rendre pour permettre de venir en aide aux civils sur place.

"Pour trouver une solution à la situation humanitaire difficile dans cette ville, les combattants nationalistes ukrainiens doivent arrêter de résister et déposer les armes", a indiqué M. Poutine, selon un communiqué du Kremlin résumant un échange téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron.

17h30 - Entretien téléphonique "en cours" entre Macron et Poutine

L'entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine est "en cours", a annoncé mardi l'Elysée, au moment où Washington et Londres ont exprimé des doutes sur l'annonce d'avancées dans les discussions entre Kiev et Moscou à Istanbul. Le président français Emmanuel Macron avait auparavant déclaré qu'il voulait discuter avec son homologue russe "pour sécuriser l'opération humanitaire à Marioupol", précisant que l'objectif était de la lancer "dans les tout prochains jours", en reprochant à la Russie un "non-respect du droit humanitaire international".
 

15h25 - la Turquie salue les "progrès les plus significatifs" depuis le début de la guerre

Le ministre turc des Affaire étrangères Mevlüt Cavusoglu a salué mardi les "progrès les plus significatifs" depuis le début de la guerre, lors des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine à Istanbul, précisant qu'ils ne reprendraient pas mercredi. "Il s'agit des progrès les plus significatifs depuis le début des négociations", a estimé le ministre au terme de trois heures de discussions entre les délégations russe et ukrainienne.

15h20 - Kiev acceptera la neutralité si elle obtient un "accord international" garantissant sa sécurité

L'Ukraine acceptera d'être neutre si elle obtient un "accord international" pour garantir sa sécurité, dont seraient signataires plusieurs pays agissant en tant que garants, a indiqué mardi le négociateur en chef ukrainien après plusieurs heures de pourparlers russo-ukrainiens à Istanbul. Le négociateur en chef, David Arakhamia, a aussi estimé qu'après ces pourparlers, les conditions étaient "suffisantes" pour une rencontre au sommet entre les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky. Depuis le début de l'invasion russe le 24 février, Moscou a toujours refusé une telle proposition de Kiev.

14h05 - La Russie annonce réduire "radicalement" son activité militaire dans les régions de Kiev et Tcherniguiv en Ukraine

La Russie va radicalement réduire son activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv en Ukraine, après des pourparlers russo-ukrainiens "substantiels" à Istanbul, ont indiqué mardi des négociateurs russes. "Les négociations sur un accord sur la neutralité et le statut non-nucléaire de l'Ukraine entrant dans une dimension pratique (...), il a été décidé, pour accroître la confiance, de réduire radicalement l'activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv", a déclaré à Istanbul le vice-ministre russe de la Défense, Alexandre Fomine. Le chef de la délégation russe, Vladimir Medinski, a fait état de "discussions substantielles".

13h40 - Decathlon "suspend" ses activités en Russie

L'entreprise française Decathlon, sous pression depuis le début de la guerre, a finalement annoncé ce mardi la suspension de ses activités en Russie, en raison de problèmes d'approvisionnement. "Respectant scrupuleusement les sanctions internationales, Decathlon constate que les conditions d'approvisionnement ne sont plus réunies pour poursuivre son activité en Russie. Decathlon est amené à suspendre l'exploitation de ses magasins", écrit dans son communiqué l'enseigne de la galaxie Mulliez. Decathlon est l'une des trois enseignes de l'association familiale Mulliez à être active en Russie, avec Auchan et Leroy-Merlin, qui y poursuivent pour leur part leur activité. Les trois marques étaient la cible de critiques ces derniers jours à cause de leur volonté affichée de rester en Russie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait notamment demandé le 24 mars devant le Parlement français à "Renault, Auchan, Leroy Merlin et autres" de "cesser d'être les sponsors de la machine de guerre de la Russie" en Ukraine.

13h10 - Les attaques russes contre Marioupol sont "un crime contre l'humanité", fustige le président ukrainien

Les attaques russes contre Marioupol sont un "crime contre l'humanité", a dénoncé mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un discours devant le Parlement danois. "Ce que les troupes russes font à Marioupol est un crime contre l'humanité, qui se déroule en direct sous les yeux de la planète", a-t-il dit lors d'une intervention en visioconférence, les accusant de bombarder volontairement les abris des civils dans cette ville assiégée.

13h00 - Les soldats ukrainiens ont repris la ville d'Irpin

12h47 -  Près de 4 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion

Selon le dernier décompte des Nations unies publié mardi, 3,9 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

Parmi elles, 2,3 millions ont franchi la frontière polonaise, 600.000 celle de la Roumanie, 385.000 celle de la Moldavie et un peu moins de 260.000 celle de la Hongrie.

12h19 - Macron et Poutine vont s'entretenir par téléphone mardi après-midi

Emmanuel Macron et Vladimir Poutine vont de nouveau se parler au téléphone mardi à 16H30 (14H30 GMT), a annoncé l'Elysée, notamment au sujet d'une opération humanitaire d'évacuation dans la ville ukrainienne assiégée de Marioupol organisée avec la France, la Grèce et la Turquie.

Le président français a déclaré qu'il voulait discuter avec son homologue russe "pour sécuriser l'opération humanitaire à Marioupol", précisant que l'objectif était de la lancer "dans les tout prochains jours", en reprochant à la Russie un "non-respect du droit humanitaire international".

12h04 - Une guerre de l'information: entre 3.000 et 3.500 journalistes sur place

L'invasion russe de l'Ukraine caractérisée par "une grande concentration de journalistes sur le terrain" dont le nombre est évalué "entre 3.000 et 3.500" constitue "une guerre de l'information", relève mardi une enquête de l'ONG grecque iMedD, centrée sur la transparence et l'indépendance du journalisme.

"Plateformes, réseaux sociaux, propagande, provocation, fausses nouvelles, concurrence, interdictions de circulation, embargos (...) sont les armes 'nucléaires' d'une guerre de l'information - non seulement en termes de manipulation de l'opinion publique, mais aussi dans un contexte des stratégies et tactiques de l'Est et de l'Occident sur le terrain", estime cette enquête.

11h00 - L'administration régionale de Mykolaïv touchée par une frappe russe: au moins deux morts

Une frappe russe a touché mardi le siège de l'administration régionale de Mykolaïv, ville proche d'Odessa qui connaissait un répit dans les bombardements ces derniers jours, a indiqué le gouverneur de cette région du sud de l'Ukraine. Ces frappes ont fait au moins deux morts selon des informations de l'Agence France Presse (AFP).

"Le bâtiment de l'administration régionale a été touché", a écrit sur Facebook le gouverneur Vitaly Kim, assurant que la plupart des personnes se trouvant à l'intérieur étaient indemnes. "On cherche huit civils et trois militaires" sous les décombres, a précisé le responsable.  "Pour l'instant, nous sommes en train de chercher. Il n'y pas de décès confirmés", a assuré M. Kim, précisant que "la moitié de l'immeuble a été détruite" et son bureau touché.

10h25 - Les marchés mondiaux encouragés par les pourparlers sur l'Ukraine

Les marchés boursiers étaient encouragés mardi par la perspective de nouveaux pourparlers sur l'Ukraine et un léger repli des prix du pétrole tandis que la volatilité se poursuivait sur le marché obligataire.

9h58 - Reprise des évacuations par les couloirs humanitaires

L'Ukraine a annoncé mardi une reprise des évacuations de civils via trois couloirs humanitaires, notamment depuis la ville assiégée de Marioupol, après une journée de suspension par crainte de "provocations" russes. "Trois couloirs humanitaires ont été validés pour aujourd'hui", a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk dans une vidéo diffusée sur Telegram.

Selon elle, le premier couloir sera mis en place entre Marioupol et Zaporojie plus au nord par voiture, et de Berdiansk, où avaient déjà été évacués des civils au cours des jours précédents, vers Zaporojie. Le deuxième couloir va de la ville de Melitopol, sous le contrôle des forces russes dans le sud du pays, à Zaporojie, et le troisième rejoint Zaporojie depuis Energodar, localité également entre les mains de Moscou, où est située une centrale nucléaire.

9h44 - Ouverture des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine

Les pourparlers entre les délégations russe et ukrainienne à Istanbul ont commencé mardi peu après 10H30 (07H30 GMT), a rapporté l'agence officielle turque Anadolu.

Les négociateurs avaient été accueillis par le président turc Recep Tayyip Erdogan qui les apppelés à "mettre un terme à cette tragédie" que constitue l'invasion de l'Ukraine par la Russie depuis le 24 février.

9h15 - Washington veut viser encore plus la capacité de Moscou à faire la guerre

Les Etats-Unis, après avoir déjà sanctionné l'industrie de défense de la Russie, envisagent de viser d'autres secteurs participant à l'effort de guerre mené par le Kremlin en Ukraine, a indiqué mardi un responsable du ministère américain de l'Economie.

"Nous prévoyons de cibler des secteurs qui sont essentiels à la capacité du Kremlin à faire fonctionner sa machine de guerre", a affirmé le secrétaire adjoint au Trésor, Wally Adeyemo, selon le texte d'un discours qu'il devait prononcer au think-tank Chatam House à Londres.  L'idée est de "saper la capacité de la Russie à construire et à entretenir (ses) outils de guerre", a expliqué le responsable.

9h03 - La Russie et l'Ukraine "ont des préoccupations légitimes", affirme Erdogan

La Russie et l'Ukraine ont toutes deux "des préoccupations légitimes", a déclaré mardi le président turc Recep Tayyip Erdogan en accueillant les délégations de négociateurs des deux pays à Istanbul, les appelant à "mettre un terme à cette tragédie".

Les pourparlers entre les deux délégations doivent commencer après cette réception, dans le palais de Dolmabahçe à Istanbul où la présidence turque dispose de bureaux.

5h40 - La Russie n'a pas l'intention d'utiliser des armes nucléaires en Ukraine, affirme le Kremlin

La Russie n'envisage pas d'utiliser des armes nucléaires dans la guerre contre l'Ukraine, a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dans une interview accordée au radiodiffuseur public américain PBS lundi.

"Nous n'avons aucun doute sur le fait que tous les objectifs de notre opération militaire spéciale en Ukraine seront atteints. Nous n'avons aucun doute à ce sujet", a souligné M. Peskov. "Mais tout résultat de l'opération, bien sûr, n'est pas une raison pour utiliser une arme nucléaire", a-t-il ajouté. "Nous avons un concept de sécurité qui stipule très clairement que ce n'est que lorsqu'il y a une menace pour l'existence de l'État dans notre pays que nous pouvons utiliser et que nous utiliserons effectivement des armes nucléaires pour éliminer la menace", a-t-il expliqué. "Gardons ces deux choses séparées, je veux dire, l'existence de l'État et (l') opération militaire spéciale en Ukraine. Elles n'ont rien à voir l'une avec l'autre", a ajouté Dmitri Peskov.

4h54 - Les matières nucléaires de l'installation de Kharkiv intactes malgré les bombardements

Le centre de recherche nucléaire de Kharkiv, dans l'est de l'Ukraine, a été endommagé lors d'une nouvelle attaque russe le week-end dernier. La petite quantité de matériel nucléaire qui se trouvait sur le site est toutefois restée intacte. C'est ce qu'a rapporté le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, lundi soir, citant l'organisme ukrainien de surveillance nucléaire.

4h11 - Nouvelles négociations entre l'Ukraine et la Russie en Turquie

Des délégations ukrainiennes et russes se rencontreront mardi en Turquie pour un nouveau cycle de négociations sur la guerre en Ukraine. C'est la première fois en quinze jours que des représentants des deux pays se retrouveront à nouveau physiquement. Les délégations se réuniront à Istanbul. Ces dernières semaines, les négociations n'ont eu lieu que par liaison vidéo. Avant cela, les ministres des Affaires étrangères de l'Ukraine et de la Russie s'étaient rencontrés dans la station balnéaire d'Antalya, dans le sud de la Turquie.

2h42 - L'aggravation de la situation à Marioupol inquiète les autorités ukrainiennes

Les autorités ukrainiennes se s'inquiètent d'une aggravation de la situation dans le port assiégé de Marioupol, où au moins 5.000 personnes auraient déjà péri, tandis que de nouveaux pourparlers entre négociateurs russes et ukrainiens se préparent à Istanbul.

Selon une conseillère de la présidence ukrainienne, Tetyana Lomakina, "environ 5.000 personnes ont été enterrées, mais les gens ne sont plus enterrés depuis dix jours à cause des bombardements continus". Elle a estimé qu'"au vu du nombre des personnes encore sous les décombres (...), il pourrait y avoir autour de 10.000 morts".

2h15 - Malgré les victoires ukrainiennes, la situation est tendue, selon Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que la situation était tendue dans son pays malgré quelques victoires militaires dans le conflit avec la Russie.

Les défenseurs ukrainiens ont chassé les unités russes de la ville d'Irpin, près de Kiev, s'est réjoui M. Zelensky dans un discours vidéo publié sur Telegram tôt dans la nuit mardi. Les combats se poursuivent toutefois dans cette région et dans d'autres parties du pays, a ajouté le président ukrainien. Les troupes russes contrôlent le nord de la région de Kiev et disposent de ressources et de forces, a-t-il expliqué. La situation reste également "très difficile" dans les régions de Tchernihiv, de Soumy, de Kharkiv, du Donbass et du sud de l'Ukraine.

1h35 - Amnesty International dénonce la "multiplication des crimes de guerre"

L'invasion russe en Ukraine est une "répétition" de la Syrie avec une "multiplication des crimes de guerre" depuis plus d'un mois de conflit, a alerté Amnesty international lors de la présentation mardi à Johannesburg de son rapport 2021-2022.

"Ce qui se passe en Ukraine est la répétition de ce qu'on a pu voir en Syrie", a déclaré la secrétaire générale de l'ONG, Agnès Callamard. "Nous sommes dans des attaques intentionnelles d'infrastructures civiles, d'habitations", des bombardements d'écoles, a-t-elle fustigé, accusant la Russie de permettre des couloirs humanitaires pour les transformer en un "piège mortel". "Nos chercheurs sur place pendant dix jours ont documenté l'emploi des mêmes tactiques qu'en Syrie et Tchétchénie", dont des attaques visant des civils et l'emploi de munitions interdites par le droit international, a renchéri lors d'une conférence de presse parallèle à Paris, Marie Struthers, directrice d'Amnesty Europe de l'Est et Asie centrale.

00h10 - Un demi-million d'Ukrainiens sont retournés dans leur pays, selon la police des frontières

Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, 510.000 Ukrainiens sont déjà rentrés de l'étranger, selon la police des frontières ukrainienne. Rien que la semaine dernière, 110.000 personnes sont ainsi retournées au pays, selon les déclarations du porte-parole de la police des frontières, Andrij Demchenko, au tabloïd allemand Welt. Huit personnes sur dix qui reviennent sont des hommes, principalement originaires de Pologne.

D'après les gardes-frontières polonais, 352.000 Ukrainiens se sont déjà rendus dans leur pays, ont indiqué les autorités lundi. Depuis le 24 février, date à laquelle la Russie a envahi l'Ukraine, 3,9 millions des quelque 44 millions d'Ukrainiens ont déjà fui leur pays, selon les chiffres de l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR). 2,3 millions d'entre eux ont fui vers la Pologne voisine.

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