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La Bourse de Paris légèrement dans le rouge à la mi-séance (-0,06%)

La Bourse de Paris évoluait légèrement dans le rouge (-0,06%) vendredi à mi-séance, rattrapée par les tensions géopolitiques, la multiplication des incidents entre les Etats-Unis et l'Iran faisant craindre un embrasement.

A 14H09 (12H09 GMT), l'indice CAC 40 perdait 3,46 points à 5.532,38 points, dans un volume d'échanges de 2,18 milliards d'euros. La veille, il avait grappillé 0,31%.

La cote parisienne a ouvert en hausse avant de perdre progressivement du terrain. Les volumes sont significatifs du fait de la journée dite "des quatre sorcières", marquée par l'arrivée à échéance des options et contrats à terme.

Wall Street s'apprêtait de son côté à ouvrir en baisse. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average reculait de 0,17%, l'indice élargi S&P 500 de 0,25% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 0,44%.

"L'escalade des menaces de Donald Trump contre l'Iran suscite la résurgence des tensions géopolitiques qui peuvent limiter la progression des actions, voire ouvrir la voie pour des prises de bénéfices", détaille Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

Téhéran a indiqué vendredi disposer de preuves "irréfutables" montrant que le drone américain qu'il a abattu jeudi était entré dans son espace aérien, contrairement à ce qu'affirme Washington.

Les Etats-Unis ont de leur côté interdit jeudi soir les vols des compagnies aériennes américaines dans la zone où l'Iran a abattu ce drone militaire, une frappe qualifiée d'"énorme erreur" par le président Donald Trump. Les compagnies aériennes Lufthansa, KLM, Qantas, Singapore Airlines et Malaysia Airlines ont également décidé d'éviter le détroit d'Ormuz.

Côté statistiques, si la publication des indices PMI a été meilleure que prévu pour la France, l' l'activité privée dans la zone euro a continué à progresser en juin, atteignant son niveau le plus haut en sept mois, mais sa croissance est "restée faible".

- Natixis poursuit sa chute -

En matière de valeurs, Elior Group bondissait (+5,07% à 12,01 euros) grâce à un relèvement de sa recommandation à "acheter" contre "neutre" auparavant par Goldman Sachs.

Natixis poursuivait sa chute entamée la veille (-5,52% à 3,28 euros), plombé par des interrogations autour de la liquidité de certains actifs du fonds H2O allegro, filiale de Natixis IM, des accusations démenties jeudi par Natixis et le directeur général de H2O Bruno Crastes lui-même.

SES reculait de 7,30% à 12,89 euros, une banque ayant révisé à la baisse dans une note publiée la veille ses estimations liées au chiffre d'affaires et au bénéfice par action pour 2019.

Renault progressait de 1,64% à 55,75 euros. L'assemblée générale des actionnaires de Mitsubishi Motors a voté vendredi la fin du mandat d'administrateur de l'ex-PDG de Renault, Carlos Ghosn, actant officiellement une destitution qui existait déjà dans les faits.

Airbus prenait 0,26% à 123,78 euros. L'avionneur européen a engrangé 226 engagements d'achat durant le salon du Bourget.

Marie Brizard gagnait 1,63% à 2,19 euros. Le groupe, plombé par de fortes pertes, a annoncé jeudi un projet de réorganisation commerciale en France qui prévoit la suppression de 51 postes.

SuperSonic Imagine s'envolait de 39,42% à 1,45 euro, soutenu par l'annonce jeudi de la réception d'une "offre ferme" de rachat pour 35 millions d'euros par le groupe américain Hologic.

Evolis montait de 22,54% à 29,90 euros pour sa reprise de cotation, qui était suspendue depuis mardi.

Groupe LDLC chutait à l'inverse de 9,57% à 6,24 euros alors que victime d'un dérapage de sa dette, le vendeur en ligne d'équipements de haute technologie assure être en mesure de la réduire "fortement" au cours de son nouvel exercice, grâce en particulier à des cessions immobilières.

  1. Euronext CAC40

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