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Le conflit opposant ZenTech et l'État belge prend fin après le versement de l'indemnité de rupture d'un montant de 6,5 millions d'euros, annonce mardi la société liégeoise qui développe des tests sérologiques.
Début septembre, la justice avait condamné l'État belge à une astreinte de 10.000 euros par jour de retard dans l'exécution du contrat signé en avril entre les deux parties. Basée dans le parc scientifique de Liège, la société a développé un test sérologique de détection rapide des anticorps contre le Covid-19. L'État avait passé commande pour 3.650.000 tests sérologiques en avril mais avait fait preuve de "carence fautive" dans l'exécution de ses obligations contractuelles, selon la société. Celle-ci avait alors introduit une action en référé devant le tribunal de première instance de Liège.
"Toujours disponible"
Le 8 septembre, l'ordonnance du tribunal avait donné raison à ZenTech et condamné l'État belge à exécuter ainsi qu'à mettre en oeuvre le contrat, sous peine d'une astreinte journalière de 10.000 euros. Malgré une transaction amiable portant sur le règlement d'une indemnité de 6,5 millions d'euros, l'entreprise avait déploré fin octobre n'avoir rien reçu. Le versement de l'indemnité de rupture est finalement intervenu ce mardi 17 novembre, mettant un terme au conflit judiciaire, précise la société liégeoise. "J'ai toujours pensé, malgré les difficultés rencontrées, que le bon sens finirait par l'emporter", commente Jean-Claude Havaux, président et fondateur de ZenTech. "Nous sommes à présent toujours disponibles, avec nos compétences et notre savoir-faire, pour être un des partenaires dans la recherche d'une solution optimale et concertée à la pandémie Covid-19."
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