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Les cas de contamination de mammifères à la grippe aviaire H5N1 restent faibles en Belgique, selon les porte-paroles de l'Afsca et de la Région wallonne. En outre, les quelques contaminations recensées sont principalement apparues chez des prédateurs d'oiseaux, et il n'existe pas d'indication de transmission du virus ni au sein d'une même espèce, ni entre espèces de mammifères différents.
Plusieurs cas d'infection à la grippe aviaire chez des animaux de compagnie, tels que des chats et des chiens, ont été détectés en Italie, en Pologne et en Corée du Sud au cours des dernières semaines. Une augmentation des cas a également été observée chez plusieurs espèces de mammifères sauvages dans le monde ces derniers mois.
En Belgique, seuls quelques cas d'infection chez des mammifères ont été observés, uniquement en Flandre. Il s'agit de 15 renards, trois putois et un petit élevage de furets. "Dans tous les cas, cela était probablement dû à un contact étroit avec de grandes quantités de virus, soit via l'ingestion de carcasses d'oiseaux infectés, soit via un contact intensif avec des volailles de loisir infectées", note un rapport du Groupe d'évaluation du risque en matière de zoonoses émergentes (RAG-V-EZ)
"A ce jour, il n'y a pas d'indication de contamination intra-espèce, ni inter-espèces chez les mammifères", ajoute Aline Van den Broeck, porte-parole de l'Afsca.
En dépit du faible nombre d'infections, cette situation "confirme la nécessité de maintenir un très haut niveau de vigilance et de biosécurité", selon l'Institut de santé publique Sciensano. Le RAG-V-EZ souligne à cet égard qu'il est essentiel de prendre des mesures de précaution face aux carcasses de mammifères morts. Il est notamment recommandé de les faire examiner pour autopsie par des agents du Département de la nature et des forêts (DNF), ainsi que de toujours porter des gants pour les manipuler.