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"Un combat de coqs où l'on joue à celui qui pisse le plus loin": Benoît Dispa tacle le MR dans le dossier de masters en médecine

Un accord a été trouvé ce samedi 25 mars au sein de la majorité entre le PS et le MR au sujet des masters médecine dans les universités de Mons et de Namur. Cet accord conclu des débats houleux au sein du gouvernement, signe de dysfonctionnements de celui-ci pour l'opposition, représentée par Benoît Dispa, chef du groupe Les Engagés à la FWB, sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche.

Dans le dossier de la création de masters de médecine dans les universités de Namur et Mons, l'opposition, représentée par Benoît Dispa , chef de groupe des Engagés à la FWB, sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche de 26 mars, s'est elle positionnée pour, tout comme ECOLO. 

Le MR, qui bloquait cette initiative de taille pour le Hainaut, a finalement signé un accord avec le PS (qui engage à ne pas surfinancer l'université de Mons au détriment des autres universités) après de houleux débats et un long bar de fer musclé.

"Une mauvaise gouvernance"

Benoît Dispa est revenu sur cette bataille qui symbolise, pour lui, une faiblesse dans la majorité. "Aujourd'hui on peut considérer que le Mr a joué, il a perdu, et il essaie de faire croire qu'il a gagné notamment en termes de bonne gouvernance", analyse le bourgmestre de Gembloux. "La façon dont ce dossier a été géré est un exemple de mauvaise gouvernance", souligne celui qui estime que le MR a fait preuve de "déloyauté "puisqu'il est sorti "de manière unilatérale sans aucune concertation".... avant de tenter de sauver les apparences, selon Benoît Dispa. 

"Ça a tourné au combats de coq, où finalement le président du parti joue à celui qui pisse le plus loin pour essayer de montrer qui est le maître du Hainaut et ça se termine par une hypocrisie la plus totale où finalement où le gouvernement fait croire que tout s'est passé dans le calme et la sérénité", lâche-til. Sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche, les sourires s'esquissent et notre journaliste Christophe Deborsu s'amuse: "On n'est pas habitués à des expressions comme celles-là!".

"Assez pathétique"


Et si Benoît Dispa salue l'arrivé de l'accord finalement trouvé, il restera un témoin des soucis du gouvernement. "Cet accord ne peut pas dissimuler la séquence désastreuse à laquelle on a assisté, et pour tous les observateurs et notamment les observateurs universitaires, c'était quand même assez pathétique de voir des enjeux de société aussi importants que ceux de la santé publique être gérés de manière aussi tragique", tacle-t-il.


Le chef des Engagés pour la FWB rappelle au passage que les débats ne sont pas totalement terminés car la décision doit encore passer entre les mains du Parlement de la Fédération qui aura le dernier mot. "Je regrette vraiment que nous soyons passés par cette séquence de noms d'oiseaux qui n'est pas à la hauteur de la qualité des projets posés par les universités."
Face à luiDiana Nikolic, cheffe de groupe MR à la FWB, se défend et préfère évoque une "recherche de solution".


 

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