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Les annonceurs reviennent lentement mais sûrement sur la plateforme de médias sociaux X, anciennement Twitter, mais dépensent moins en publicité, a révélé la patronne de l'entreprise, Linda Yaccarino, lors d'une réunion avec des banquiers.
Depuis que l'ancien Twitter a été racheté par le milliardaire Elon Musk l'année dernière, les recettes publicitaires ont fortement diminué. Les entreprises ont adopté une attitude attentiste en raison des changements importants que l'homme d'affaires souhaitait introduire dans le service de messagerie, récemment rebaptisé X par ses soins. Le mois dernier, les achats de publicité étaient encore inférieurs de 60% à ce qu'ils étaient avant le rachat.
La nouvelle patronne de X, qui a succédé à Elon Musk à la présidence du conseil d'administration en juin, a tenté de convaincre les banquiers lors de la réunion. Selon elle, 90% des principaux annonceurs sont ainsi de retour. Les recettes publicitaires n'ont cependant pas encore atteint leur niveau antérieur, car ils disposent de budgets plus modestes.
Avant son rachat par le milliardaire américain, Twitter générait un chiffre d'affaires annuel d'environ 5 milliards de dollars, dont près de 90% provenaient de la publicité.
Elon Musk a racheté Twitter l'année dernière pour 44 milliards de dollars et a grevé la société basée à San Francisco d'une dette de 13 milliards de dollars. L'agence de presse Bloomberg a précédemment calculé que X doit payer environ 1,2 milliard de dollars d'intérêts sur ses dettes chaque année. Les décisions erratiques de l'Américain, qui a licencié plus de 75% du personnel du réseau social, n'ont jusqu'à présent guère inspiré confiance aux prêteurs.
Selon des analystes, la valeur de X est tombée plus tôt cette année à un tiers de son prix d'achat.
