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Les cheminots sont de nouveau en grève vendredi et samedi au Royaume-Uni pour réclamer des augmentations de salaires face à l'inflation, après avoir rejeté les propositions de revalorisation faites jusque-là par les compagnies.
Les conducteurs de trains sont en grève vendredi à l'appel du syndicat Aslef, tandis que les agents de maintenance et de contrôle débrayeront samedi à l'appel du syndicat RMT.
Les compagnies ferroviaires ont annoncé d'importantes perturbations et des annulations de trains.
Ce mouvement est l'énième épisode d'un conflit social qui dure depuis des mois au Royaume-Uni, et qui ne touche pas seulement le transport ferroviaire. Infirmières, ambulanciers, agents publics et d'autres professions ont débrayé à de nombreuses reprises depuis l'automne pour obtenir des augmentations de salaire alors que le coût de la vie a flambé avec une inflation supérieure à 10% depuis des mois.
Alors que d'autres syndicats moins représentatifs ont mis fin à leur mouvement, Aslef et RMT rejettent jusqu'ici les propositions d'une augmentation de salaire de 4% pour cette année (après +4 à +5% l'an dernier), assortie de modifications des conditions de travail.
Les conducteurs de trains prévoient de débrayer de nouveau le 31 mai et le 3 juin.
Le secrétaire d'Etat aux Transports en charge du rail Huw Merriman a lui estimé sur Sky News que la proposition sur la table était "suffisamment bonne". Il a aussi dénoncé les conséquences des grèves, qui pourraient perturber l'arrivée du public au concours de l'Eurovision qui se tient samedi à Liverpool (nord de l'Angleterre) et la venue des supporters de Manchester City et de Manchester United à Londres le 3 juin pour la finale de la FA Cup de football.