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Les producteurs de smartphones et de tablettes devront fournir des informations claires sur l'efficacité énergétique des batteries, leur durée de vie et la protection contre les poussières et l'eau, a indiqué vendredi la Commission européenne. Ces appareils seraient ainsi les premiers sur le marché européen à afficher un score de réparabilité.
C'est dans le cadre des règles existantes de labellisation énergétique que la Commission a présenté ses nouvelles propositions pour les smartphones et tablettes. L'étiquetage de ces appareils, basé sur l'échelle bien connue de A à G, doit aider le consommateur à faire des choix mieux informés et à consommer de manière durable.
Les États membres et le Parlement européen disposent maintenant de deux mois pour examiner la proposition. S'ils n'y font pas objection, le texte pourra être approuvé formellement.
Des exigences en matière d'écoconception ont par ailleurs déjà été adoptées, mais ne sont pas encore en vigueur. Elles fixent des exigences minimales pour ces appareils lorsqu'ils arrivent sur le marché européen. Ainsi les batteries doivent-elles supporter au minimum 800 cycles de charge-décharge en conservant au moins 80% de leur capacité d'origine.
Les producteurs devront aussi garantir une capacité de fournir les principales pièces de rechange dans les cinq à dix jours ouvrables aux réparateurs, et ce jusqu'à sept années après la fin de la mise en vente du modèle. Les producteurs devront également offrir une assistance logicielle d'au moins cinq ans.
Les deux textes entreront en vigueur simultanément, une fois la proposition d'étiquetage adoptée. Une période de transition de 21 mois est prévue.