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La police grecque a démantelé un réseau de passeurs et placé en détention cinq personnes suspectées d'être les dirigeants de ce groupe, selon la police d'Athènes, capitale de la Grèce, jeudi.
La police affirme que les trafiquants d'êtres humains demandaient 2.000 euros pour chaque migrant qu'ils acheminaient de la frontière avec la Turquie vers Athènes. Les autorités précisent aussi que le réseau a eu recours à plus de 270 voitures au cours des mois passés pour exécuter leurs activités.
Selon les chiffres officiels, les agents de protection des frontières grecs ont empêché plus de 260.000 traversées illégales entre Grèce et la Turquie près de la rivière Evros, qui forme aussi la frontière de l'Union européenne, l'an passé.
La police a privé de liberté environ 1.500 personnes suspectées d'être des passeurs durant cette période.
Les migrants et les réfugiés qui fuient la guerre et la pauvreté en tentant de rejoindre l'UE, arrivent bien souvent par la Grèce, après avoir franchi la frontière avec la Turquie. Mais ils évitent d'être officiellement enregistrés dans ce pays d'entrée pour tenter de demander l'asile dans un autre pays membre de l'UE.