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Les transports publics étaient à l'arrêt vendredi matin dans plusieurs Länder (entités fédérées) allemands en raison d'une grève. Après des actions dans les aéroports et la poste, le syndicat Verdi a appelé le personnel du secteur des transports à se croiser les bras pour augmenter la pression sur les autorités locales. Il réclame une hausse salariale pour les 2,5 millions d'employés de la fonction publique fédérale et locale.
Dans les principales villes du Land de Bade-Wurtemberg (sud-ouest), pratiquement tous les trains et bus sont restés au dépôt vendredi matin. "Tout le monde participe", s'est réjoui le délégué régional Reiner Geis. À l'inverse et malgré les appels à la grève, les trains de banlieue circulaient bien à Stuttgart, la capitale de la Région, étant donné qu'ils sont affrétés par l'entreprise nationale Deutsche Bahn et non les autorités locales.
D'autres Länder comme la Saxe, la Hesse, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, la Basse-Saxe, Brême et la Rhénanie-Palatinat étaient aussi confrontés à ce mouvement de grève.
Les records d'inflation enregistrés ces derniers mois en Allemagne, avec un pic de 10,4% en octobre, ont tendu les négociations salariales annuelles dans les différents secteurs d'activité du pays. Lancées début janvier, les négociations menées par Verdi et la confédération syndicale DBB s'enlisent. Les syndicats réclament une augmentation salariale de 10,5% ou 500 euros mensuels au minimum.
Vendredi, la communauté étudiante Fridays for Future devait également manifester pour le climat.